Le projet de restauration
La plupart des couvertures des bâtiments conservés des tanneries Ronzon présentent des désordres importants avec des tuiles poreuses et cassées. Ainsi, l‘humidité se développe de plus en plus sur les parties hautes et basses des murs et fragilise les bâtiments qui ont été conservés jusqu’à aujourd'hui. Il y a donc urgence à entreprendre des travaux de rénovation.
“Au-delà de notre passion et de notre motivation, nous avons besoin d’être soutenus par des partenaires qui croient en notre projet, et en notre volonté d’œuvrer à la dynamique de notre ville, pour renforcer et consolider les liens sociaux tout en affirmant notre solidarité, liée à nos valeurs humaines et à des racines profondément solides. Edgar Morin disait : “la culture c’est ce qui relie les savoirs et les féconde.”
Nous comptons sur votre soutien généreux.” Jérôme Banino, Maire de St-Symphorien-sur-Coise et Dominique Mézard-Mostfa, Adjointe à la culture
Le lieu et son histoire : un espace muséographique prévu symbole des savoir-faire d'antan
La commune de Saint-Symphorien-sur-Coise souhaite reconvertir les dernières tanneries du territoire, les Tanneries Ronzon afin d’y aménager un équipement culturel. Il s’agit d’y installer un espace muséographique constitué d’une exposition permanente mettant en valeur les savoir-faire d’autrefois : métiers du cuir, du bois, du métal, de la salaison, des chapeaux de paille et du textile actuellement présentés dans le musée local, La Maison des Métiers. L’espace permanent sera associé, un espace d’exposition temporaire, à des réserves, un auditorium, un centre de ressources documentaires, des salles de médiation pédagogique, une salle numérique et des espaces pour les artisans et entreprises du territoire.
Le projet porté par les élus permettra de sauvegarder la mémoire artisanale et industrielle des lieux, valoriser le patrimoine matériel et immatériel et revitaliser un quartier en périphérie du centre-bourg.
Saint-Symphorien-sur-Coise est une commune rurale située entre Lyon et St-Etienne. Sa position de carrefour routier a permis le développement de nombreuses industries telles que la tannerie, la bourrellerie, la cordonnerie et la draperie pour les plus anciennes, puis la salaison, la chapellerie et la fabrique de meubles à partir du XIXème siècle.
Dès le XVIIIe siècle, les tanneries sont installées, à l’extérieur de la ville, au bord de l’Orzon, avec des bâtiments à galeries sur lesquelles séchaient les peaux après tannage. Ces maisons de tanneurs sont encore visibles aujourd’hui. À proximité, le site des Tanneries Ronzon se dresse et forme un ensemble de bâtiments hétérogènes construits dès le début du XXème siècle à partir de bâtiments plus anciens rachetés par la famille Ronzon en 1899. L’activité artisanale devient dès lors industrielle ; les frères Ronzon tannent et fabriquent du cuir à bourrellerie en renouvelant le savoir-faire par la mécanisation du travail, les progrès de la chimie et un réseau commercial progressivement étendu à toute la France.
La tannerie exploitée par Charles Ronzon depuis 1963 traitait à l’époque environ 100 tonnes de peaux par mois. Dans les années 1960, la société employait 80 personnes. Dans les années 1990, suite aux évolutions du marché et de la conjoncture économique, les activités sellerie et tannerie ne comptaient plus que 30 salariés. Cette activité cessera à l’aube des années 2000, et, les descendants de la famille Ronzon donneront un certain nombre d’objets et de machines à la Maison des Métiers, le musée local afin de faire perdurer cette mémoire.
Au début des années 2000, le site des Tanneries Ronzon est constitué de différents bâtiments formant un ensemble dense de constructions très hétérogènes. Il en résulte un plan général complexe et sans grande cohérence issu des ajouts successifs, avec très peu d’espaces libres hormis une place centrale et des espaces résiduels. Malheureusement, une grande partie des bâtiments présentaient un état de dégradation très avancé.
En 2018, les Tanneries Ronzon deviennent la propriété de la commune à l’issue des opérations de déconstruction, dépollution et de désamiantage du site par l’Établissement public de l’Ouest Rhône-Alpes (EPORA). En préalable à cette étape, une étude historique et patrimoniale a été menée par Anne-Sophie Robin de l’Atelier de la Grande Côte et Nathalie Sandt, toutes deux architectes du patrimoine, afin de guider la commune dans son projet de réutilisation des bâtiments et des espaces actuels.
De fait, les préconisations architecturales et patrimoniales ont permis de conserver les éléments bâtis qui étaient encore en bon état et présentaient un intérêt patrimonial en lien avec la mémoire industrielle des lieux.
La mobilisation : un site à fort potentiel
En terme patrimonial, le site se caractérise par un ensemble remarquable constitué par les maisons de tanneurs, la proximité de l'Orzon et une architecture industrielle fonctionnelle avec les Tanneries Ronzon. De même, les espaces et machines utilisés pour certaines étapes de la chaîne opératoire du tannage et de la bourrellerie sont encore visibles comme le séchoir ou l’atelier de sellerie-bourrellerie. L'ensemble des bâtiments présente un potentiel non négligeable avec des surfaces disponibles de près de 2730 m2. De même, la parcelle à l'arrière des bâtiments permet d'envisager une utilisation pour des aménagements de plein air, notamment des expérimentations accessibles au grand public.
Enfin, pour l'accès, l'emplacement des Tanneries Ronzon a l'avantage de présenter une accessibilité très intéressante grâce à sa proximité avec l'entrée nord de la ville. En mai 2021, le site des Tanneries Ronzon a été labellisé “Ensembles industriels remarquables” par la commission patrimoine industriel de Patrimoine Aurhalpin.
Les partenaires
La Mission Patrimoine confiée à Stéphane Bern, déployée par la Fondation du patrimoine et soutenue par le ministère de la Culture et FDJ, contribue à la sauvegarde du patrimoine français dans toute sa diversité.
Découvrir la Mission PatrimoineVos contreparties
Les contreparties sont à la charge du porteur de projet.
La Fondation du patrimoine se décharge de toute responsabilité en cas de préjudice.
Pour 1€
Inscription du nom du donateur sur la plaque dédiée
Pour 80€
Contreparties précédentes et visite des tanneries en cours de travaux
Pour 150€
Contreparties précédentes et 1 exemplaire du jeu Circino
Pour 250€
Contreparties précédentes et visite des collections du musée la Maison des Métiers
Pour 500€
Contreparties précédentes et reproduction de photographies du site
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