Eglise Saint Pierre-et-Saint-Paul du Mériot

Votre soutien est indispensable pour la restauration de l’église Saint-Pierre et Saint-Paul au Mériot. Au cours de son histoire, l’église connait de nombreuses phases de réparations jusqu’en 1986 avec la rénovation de la couverture et la reprise de la charpente. Une nouvelle phase de travaux d’assainissement démarre en 2011. Conscient des désordres de l’édifice de notre patrimoine communal, le conseil municipal avait lancé une étude préalable en 2019. Pour mener à bien ce projet, nous avons besoin de soutien financier. Pour cela, nous lançons en partenariat avec la Fondation du Patrimoine, une souscription publique. Les travaux se décomposent en deux tranches.

Une première tranche axée essentiellement sur le gros œuvre, maçonnerie, charpente, couverture, drainage pour un montant estimatif de 426 000 € HT Une deuxième tranche essentiellement axée sur l’intérieur, maçonnerie, menuiserie, électricité, vitraux pour un montant estimatif de 416 000 € HT Dix ans plus tard, l’église a de nouveau besoin d’une grande restauration pour retrouver toute sa beauté d’antan !

Le village du Mériot est édifié sur le site présumé du camp gallo-romain de Beaulieu. Sous le vocable de Saint-Pierre et Saint-Paul, cet édifice non-protégé est d’origine romane remaniée au XIIIe siècle et au XVIIIe siècle. Elle contient de nombreux objets mobiliers pour certains classés aux titres des Monuments historiques et de belles peintures murales.

Il ne reste dans l’Aube qu’une trentaine d’églises romanes qui ont gardé leur plan d’origine. La hauteur des murs est une des caractéristiques des églises du Nogentais. Avant la révolution de 1789, le Mériot était une paroisse qui dépendait de l’archidiaconé et du doyenné de Provins. Jusqu’à la moitié du XIX siècle, le hameau du Mériot était le centre de vie de la commune avec l’église, le cimetière, le presbytère, la mairie et l’école. La paroisse est éprouvée par la Guerre de Cent Ans puis par les guerres de religion qui font rage dans l’Aube, entre partisans catholiques et Huguenots. L’église est saccagée à cette époque et la population met de nombreuses années à se remettre de ce traumatisme. Puis à la fin du XVII siècle, ce sont les ouragans et les incendies qui ont fait des dégâts considérables sur le patrimoine immobilier (église, château de Jaillac et ses habitations).