Phare de l'Ile Vierge à Plouguerneau

Situé dans le nord Finistère à Plouguerneau dans le Pays des abers, le phare de l’Ile Vierge est l’un des phares les plus emblématiques du Finistère et le plus haut phare d’Europe culminant à plus de 82 mètres au-dessus des plus hautes mers. Mis en service en 1902, ce précieux repère pour les marins éclaire l’horizon et guide les marins sur près de 42 km.

A l’intérieur, un escalier de 397 marches entouré de 12 500 plaques d’opalines permet d’accéder notamment à la salle de veille. Cette salle, actuellement fermée au public, reste visible derrière des cloisons grillagées. La restauration de la salle de veille et de ses boiseries laissées à l’abandon depuis 2015, permettra d’améliorer les conditions d’accueil et de visites du phare qui accueille chaque année plus de 13 000 visiteurs. Les travaux de restauration permettront également de restaurer la partie haute du grand phare très dégradée et considérée comme en état d’urgence sanitaire.

Située à l’extrémité Nord d’un ensemble d’îlots aux abords de l’Aber Wrac’h, l’ile Vierge compte deux phares situés à proximité l’un de l’autre. Le premier phare a été mis en service en 1845 jusqu’en 1902, année de mise en service du grand phare. Il est toujours actif aujourd’hui. Dès 1863, après l’allumage du phare du Créac’h à Ouessant, la Commission des phares envisage de renforcer le feu de l’île Vierge dont la portée de 18 milles est insuffisante. La vieille tour étant jugée trop basse et trop étroite pour accueillir une nouvelle lanterne et un feu plus puissant, il faut construire un nouveau foyer qui devra être placé à environ 75 mètres au- dessus des plus hautes mers. Le grand phare d’une hauteur de 82,5 mètres est alors construit. Il reste aujourd’hui le plus haut d’Europe et offre un panorama exceptionnel sur le littoral et le paysage des abers. Il est classé Monument Historique depuis 2011.

Pièce maîtresse de la «Route des Phares» de Brest Terres Océanes, le phare de l’île Vierge est aujourd’hui l’emblème du pays des Abers et certainement l’édifice classé le plus monumental, que l’on nomme parfois «le géant purgatoire». Le site est aujourd’hui un moteur du développement touristique et économique local : le vieux phare abrite un éco-gîte, des activités balnéaires et portuaires de loisirs sont proposées en plus des visites du grand phare.