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Le Musée de la Vie romantique est un endroit unique au cœur du quartier historique de la Nouvelle Athènes (Paris 9ème). Peu remaniés depuis leur construction en 1830, ses bâtiments – un pavillon typique d’une maison bourgeoise parisienne du XIXe siècle, deux ateliers d’artiste et des communs forment un ensemble harmonieux entourant une cour fleurie qui surprennent les visiteurs pour l’impression qu’ils procurent d’un retour dans le Paris du siècle dernier. Transformé en musée dans les années 1980, le pavillon principal n’a pas fait l’objet de restauration depuis que le décorateur Jacques Garcia en a scénographié l’intérieur en 1987.
L’ambition de ce projet de rénovation est de préserver le site, tout en améliorant l’accès et en faisant évoluer le parcours des collections permanentes pour un meilleur confort de visite et plus de clarté dans l’histoire du lieu et du romantisme.
Les travaux prévus ont pour but :
La rénovation structurelle des bâtiments est donc une étape cruciale des travaux pour préserver l’écrin qui accueillera ce parcours de visite dans l’atmosphère authentique d’une maison et ses ateliers d’artiste, accessible à tous gratuitement toute l’année.
1830 : Installation du peintre Ary Scheffer à Paris au 16 rue Chaptal, et accueil de nombreux artistes, musiciens, écrivains et figures de l’époque dans ses salons.
La petite-nièce de l’artiste transmet les lieux à l’Etat en vue d’en faire un lieu culturel ouvert au public. Inscription du lieu au titre des Monuments Historiques.
Ouverture en 1983 du premier musée Scheffer-Renan, dans le pavillon principal, géré comme une annexe du musée Carnavalet. En 1987, le musée change de nom et devient le Musée de la Vie romantique.
L’État transfère en 2007 l’ensemble immobilier à la Ville de Paris. En 2018, la Ville initie d’importants travaux d’accessibilité et l’installation de climatisation dans les deux ateliers pour permettre les conditions de préservation d’œuvres fragiles et favoriser l’accueil d’expositions internationales.
Diagnostic en 2022 de l’état des bâtiments confirmant la nécessité de reprendre les verrières, menuiseries, couverture et façades pour préserver le bâtiment.
Lancement du projet de transformation du musée. Début des travaux prévus pour Septembre 2024.
Située dans le quartier romantique de la Nouvelle Athènes (Paris 9e), cette demeure avec sa cour, son jardin et ses deux ateliers d’artiste a conservé tout son charme.
Ary Scheffer, peintre de la famille royale d’Orléans, fut le premier locataire à s'y installer en 1830 et fit construire deux ateliers, l’un pour créer, l’autre pour recevoir. Tous les vendredis soirs, il accueillait des artistes et intellectuels tels qu’Eugène Delacroix, George Sand et Frédéric Chopin. Le site constitue un témoin emblématique de la vie artistique et de la fraternité des arts au XIXe siècle.
Réhabilité en musée dans les années 1980 par la Ville de Paris, il présente, en accès gratuit, un ensemble d’œuvres témoins de la période romantique.
Le musée accueille à présent plus de 200 000 visiteurs par an. Une fois par an, les 2 ateliers présentent une exposition temporaire soit en lien avec le XIXe siècle (sur un thème ou un artiste romantique), soit en invitant un artiste contemporain à porter son regard sur la collection du musée et le romantisme.
Le musée poursuit également la tradition de sociabilité en vogue à l’époque d'Ary Scheffer en proposant une riche programmation culturelle composée de concerts, de conférences, de spectacles ou d’ateliers pour tous les publics (enfants, familles, publics empêchés ou porteurs de handicaps).
La rénovation du musée de la Vie romantique marquera l’entrée dans une nouvelle phase pour Paris Musées, 10 ans après la création de l’établissement. L’expérience des publics d’aujourd’hui est un axe central pour Paris Musées. Le chantier de rénovation des bâtiments et du parcours du musée de la Vie romantique bénéficiera d’un important soutien de la Ville de Paris.
Pour accompagner le projet, et permettre d’en financer les aspects indispensables, le musée a besoin de soutiens privés complémentaires à hauteur de 700.000 euros.
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