Orgue de l'église abbatiale de Saint-Mihiel en Meuse

Saint-Mihiel, Petite Cité de Caractère® depuis 2020, dispose d’un patrimoine d’exception. Au sein de l’abbatiale Saint-Michel est ainsi conservé un remarquable orgue classique français du XVIIe siècle, l’un des plus anciens de France.

Le grand orgue de Saint-Mihiel nécessite une restauration complète. Cette dernière s’effectue en deux phases, la première phase est aujourd'hui terminée. La deuxième phase est lancée afin de reconstituer à l’identique le positif, la pédale et les soufflets cunéiformes comme au 18ème siècle.

Votre soutien est alors indispensable pour garantir la sauvegarde de l’instrument, dont le buffet est protégé au titre des monuments historiques. L’objectif, à moyen terme, est de rendre au grand orgue sa splendeur passée et son caractère unique dans la région Grand Est.

Érigé en 1681, avec la particularité rarissime en France de comporter des tourelles de pédale, le grand orgue est sans conteste l'un des buffets d'orgue les plus précieux de Lorraine, voire de la France du XVIIème siècle. L'instrument, confectionné par Jean Adam à la demande de dom Hennezon, abbé de l'abbaye de Saint-Mihiel, est modifié en 1792 par Jean-François Vautrin.

Son buffet d'orgue est richement décoré, jusqu’aux panneaux latéraux qui en font un des plus beaux buffets d’orgues d’Europe !

Suspendu au-dessus de l’entrée de l’église tel un nid d’hirondelle, il est l’un des rares instruments lorrains à avoir été épargnés du vandalisme de la Révolution.

C’est également le seul orgue français de l’Ancien Régime possèdant des tourelles de pédale indépendantes. Les deux grandes tourelles sont coiffées chacune d’une couronne ducale accompagnée d’anges sonneurs de trompette et de pots à feu. La tourelle centrale est coiffée par la grande couronne ducale de Lorraine et de Bar.

Après une première tranche de travaux, le grand orgue peut être à nouveau joué mais son répertoire est très limité, car le positif et les tourelles à pédale n’ont pas encore été restaurés.

Une fois la restauration terminée, il retrouvera sa place auprès des autres joyaux de l’abbaye Saint-Michel fondée au VIIIe siècle, tels que la Bibliothèque bénédictine, la sacristie, la salle capitulaire oui encore la cour du cloître.