Le projet : la métamorphose du Musée
Le projet prévoit l’agrandissement du site actuel passant d’une surface de 600 à 1 800 m², et sa rénovation complète. L’agrandissement du musée se fera d’abord dans le volume existant en remaniant les espaces intérieurs afin d’y créer : trois espaces d’exposition permanente et un espace d’exposition temporaire, une salle polyvalente dédiée aux ateliers pédagogiques, une boutique contiguë à l’accueil, des espaces de déballage, atelier, et/ou conservation des œuvres, un pôle de gestion et d’administration et des locaux de logistique générale. La scénographie sera entièrement revue pour être plus attractive (nouvelle muséographie, nouveaux dispositifs de médiatiques, etc.).
Un soin particulier a été apporté à la conservation de l’architecture patrimoniale de cet ancien palace au travers du respect des préconisations de l’ ABF : l’ajout d’un volume extérieur central permettra de retrouver un équilibre en façade et rappellera les intentions de la rotonde de 1914-1935, le corps intermédiaire sera retravaillé de manière contemporaine et la nouvelle entrée sera marquée par un sas faisant appel aux piétons depuis les quais du torrent de l’Arve. Les abords du musée seront remaniés afin de clarifier les accès et espaces extérieurs du bâtiment.
Cette rénovation permettra également de rendre ce lieu résolument exemplaire d’un point de vue environnemental et accessible à tous (personnes en situation de handicap, familles, publics étrangers).
Le lieu et son histoire
Créé à Chamonix en 1898 à l’initiative de Joseph Cusin-Berlincourt, le Musée Alpin devient musée municipal en 1926. Durant l’entre-deux-guerres, les collections vont s’enrichir grâce à différents dons. Toutefois le musée ferme en 1939 et les collections sont remisées dans les combles de l’Hôtel de Ville.
Il faudra attendre 1969 pour que l’association « Les amis du vieux Chamonix » obtienne la réouverture du musée qui s’installe alors dans les locaux de la résidence du Mont-Blanc, ancien « Chamonix Palace » bâti en 1913 durant la période faste « Art déco » ; l’hôtel faisait ainsi partie des trois palaces historiques chamoniards et constituait le lieu de villégiature privilégié des familles bourgeoises de l’époque. Le musée ne cessera alors de s’agrandir. La gestion des collections est confiée dans un 1er temps à l’association, puis à la Commune en 2001 et à la Communauté de Communes en 2010.
En 2003, le musée obtient l’appellation « Musée de France ».
Aujourd’hui, c’est 15 000 œuvres et objets évoquant le patrimoine historique et artistique du territoire qui sont préservés et partiellement valorisés au sein du musée qui accueille près de 18 000 visiteurs par an.
La mobilisation : Renaissance du Musée Alpin
Le Musée Alpin sera rebaptisé « Musée du Mont-Blanc » ; sa rénovation lui permettra de devenir le 1er musée montagnard de France et dotera le territoire d’un équipement structurant et innovant à la hauteur des enjeux d’aujourd’hui et de demain. Cette rénovation lui donnera l’occasion de s’adresser à un public plus nombreux et de gagner en visibilité locale et nationale.
Il accueillera une exposition itinérante transfrontalière commune entre la France et l’Italie, qui circulera entre les structures culturelles phares du territoire concerné : Fort de Bard à l’entrée de la vallée d’Aoste et Musée Alpin à Chamonix Mont-Blanc. La conception d’un ensemble pédagogique destiné aux enfants, pour impliquer d’ores et déjà les futures générations locales, sera associé à ce dispositif transfrontalier.
3 séquences thématiques permanentes seront développées : 1- ADAPTATIONS : l’histoire du territoire, de l’agropastoralisme au tourisme. 2- EXPLOIT : la conquête de la haute montagne. 3- DÉCRIRE : regards artistiques sur le paysage.
Le projet prévoit également la constitution d’un Comité scientifique transfrontalier mêlant les regards en archéologie, patrimoine, histoire et histoire de l’art. Ce comité pourra aborder le thème des changements climatiques sous cet angle systémique des paysages culturels du passé, du présent et de l’avenir. Il définira des méthodologies partagées pour les activités visant l’acquisition de la connaissance et la conservation des patrimoines culturels, en vue de produire des contenus culturels mettant en lumière la capacité d’adaptation dont a su faire preuve l’Homme au cours des siècles sur ce territoire commun.
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