Le projet : restaurer le monument Notre-Dame de la Paix
C’est en 1940, dans une angoisse commune, née de la souffrance et des humiliations, que le Curé Eugène BIHR se fit l’interprète de tous pour formuler le vœu d’ériger une statue pour appeler la protection spéciale de Notre Dame sur le territoire counehet. La statue en fonte pèse 12 tonnes et mesure 7,20 mètres. Trônant fièrement sur un socle en granit de 18 mètres, Notre-Dame de la Paix veille sur les habitants et la vallée.
70 ans après sa construction et face aux aléas climatiques générant des dégradations en profondeur, une nouvelle réhabilitation doit être menée sur ce monument. Les travaux de restauration sont multiples : décrépissage des murs de la chapelle et application d’un hydrofuge d’imprégnation sur la coupole, rejointement du socle, pose d’un revêtement époxydique sur la structure béton, traitement des croix en fer, gommage et application d’un primaire de protection anticorrosion sur la statue.
- Août 2021
Lancement de l'appel aux dons
- Automne 2021
Démarrage des travaux
- Printemps 2022
Inauguration des travaux
Le lieu et son histoire : un site historique et mémoriel
Dès 1940, une commande est passée, à hauteur de 20 000 francs à la fonderie d’art de Vaucouleurs, pour la réalisation d’une statue analogue à celle de Notre-Dame de Sion. Les cinq tronçons de l’œuvre monumentale ont été réalisés avec beaucoup de difficultés en 1941 et 1942 ; ils y resteront cachés jusqu’à la fin de la guerre. La statue sera ensuite stockée durant 7 années à l’usine des Grands Meix.
En 1951, à réception d’un important don, il a été décidé de construire le piédestal du monument composé de 4 piliers massifs en pierre de granit, sur le promontoire de la Grand’Roche situé à 740 m d’altitude. Le 14 septembre 1953, le monument Notre-Dame de la Paix est inauguré et béni.
A côté se trouve un monument aux morts dédié au 6e Régiment de Tirailleurs Marocains, libérateur de Cornimont entre le 16 et le 28 octobre 1944.
La mobilisation : une commune attachée à son patrimoine
A l’époque de la construction du monument, la population avait apporté une contribution de travail : les uns équarrissant des moellons en carrière, les autres tirant et passant du gravier, tandis que ceux qui possèdent chevaux, bœufs, voitures et camions transportaient ces matériaux à pied d’œuvre.
Aujourd’hui, les habitants de la commune et la municipalité ont à cœur de préserver le monument Notre-Dame de la Paix pour le transmettre aux générations futures. Témoin de l’histoire de la commune, le monument a de nouveau besoin de l’aide de chacun pour être restauré.
Faites un don pour manifester votre soutien à ce projet de restauration d’un patrimoine local.