Le projet : restaurer la toiture d'un logis symbolique de l'architecture Renaissance
La Roselière est un ancien logis seigneurial construit au XVème et agrandi au XVIIème siècle. Ce logis ayant pignon sur rue est notamment couvert par une toiture en ardoise dont la charpente est d’origine. La façade sud possède quant à elle des fenêtres surmontées de lucarnes aux pignons ornés de motifs végétaux et d'un bestiaire imaginaire.
Le temps ayant fait son œuvre, la toiture est fortement endommagée et des travaux de restauration sont aujourd’hui plus que nécessaires. Ces travaux concernent principalement la charpente et la couverture avec le remplacement de certaines pièces en chêne qui sont cassées ou défectueuses, le redressage de tous les chevrons, la réfection de la couverture en ardoises naturelles. Une restauration au niveau de la maçonnerie et des pierres de taille est également nécessaire afin de remplacer et réparer les pierres abîmées.
- XVème siècle
Construction du logis
- XVIIème siècle
Agrandissement du logis
- Mai 2022
Lancement officiel de la collecte
- Juin 2022
Début des travaux
Le lieu et son histoire : un édifice situé dans une commune riche d'Histoire
Le logis de la Roselière est situé dans le bourg de Brion – Les Bois d’Anjou qui est vraisemblablement occupé depuis l’Antiquité.
Des monnaies carolingiennes ont été retrouvées à proximité de l’église, dont la Roselière n’est distante que de 200 mètres environ.
On distingue d’une part la Roselière-les-Douves, ancienne métairie, et d’autre part la Roselière-les-Caves, en raison de ses souterrains. Cet édifice est un ancien logis qui a longtemps appartenu à la famille de Charnières, alliés aux propriétaires du logis voisin de la Cuche. En 1741, il fut vendu au seigneur des Hayes, dont le château existe encore dans la commune. Au XIXe siècle, le logis fut légèrement modifié par le percement de baies dans le pignon. Le logis de la Roselière sera finalement inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques pour ses façades, ses toitures et ses cheminées intérieures en 1987. Cette inscription a permis à l’édifice d'éviter d’être transformé en parking bétonné comme l'avait été le troisième logis contigu.
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