Le projet : Restaurer la toiture
Lors de son rachat en 2013 par les nouveaux propriétaires, la toiture du pigeonnier était déjà partiellement effondrée. Après un premier bâchage qui ne tint pas longtemps, les tuiles restantes ont été déposées afin d'éviter de nouvelles chutes. Le nouveau bâchage réalisé alors est aujourd'hui partiellement détruit par le vent. Avec l'humidité, les pierres de la corniche sont fragilisées et plusieurs sont déjà tombées. Les dégâts sur l'intérieur ne sont pas connus. En effet, il est inaccessible, car le sol est recouvert d'une épaisse couche de fiente de pigeons d’environ 1m, qui empêche l'ouverture de la porte.
Afin d’éviter que les dégradations ne s’étendent à l’intérieur de l’édifice, la toiture doit être intégralement restaurée :
- Restitution de la couverture de la tourelle ;
- Reprise de la charpente en chêne ;
- Reprise de la corniche.
Le lieu et son histoire
Dès le XVe siècle, il est fait mention de la présence au Faubourg Saint-Antoine d'un monastère bénédictin. Au XVIIe siècle, les religieuses de la Pommeraye s'y installent après de nouvelles constructions. La vente des Biens Nationaux en 1793 fait mention d'une grande basse-cour intérieure avec colombier de pied. Rachetée en 1852 par l'abbé Sicardy, l’abbaye Saint-Antoine-lès-Sens est réaménagée pour l'installation des Sœurs de la Providence qui fusionneront avec les Sœurs de la Charité de Nevers en 1959.
La mobilisation : Ouvrir le pigeonnier à la visite
Dernier pigeonnier de la ville de Sens, il sera accessible à la visite lors de manifestations multiples, telles les Journées Européennes du Patrimoine.
La Mission Patrimoine confiée à Stéphane Bern, déployée par la Fondation du patrimoine et soutenue par le ministère de la Culture et FDJ, contribue à la sauvegarde du patrimoine français dans toute sa diversité.
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