Le projet : restaurer une chaloupe typique de la rade brestoise
Le projet Marie-Claudine s’inscrit dans la continuité de la restauration démarrée en 2012, qui portait sur les « œuvres vives ». Aujourd’hui ce sont principalement les « œuvres mortes » qui sont à remplacer. Cette restauration respectera en tous points les plans d’origine et sera réalisée à Brest aux chantiers du GUIP, comme pour les précédents travaux. La Marie-Claudine sera entièrement en chêne et continuera d’être spécialement adaptée aux conditions de navigation en rade de Brest, comme au XVIIIème.
- 1991
Construction de la Marie-Claudine
- 2009
Classée "Bateau d'Intérêt Patrimonial" par la Fondation du patrimoine maritime et fluvial
- 2012
Première restauration de la Marie-Claudine
- Novembre 2023
Début des travaux de la deuxième restauration
Le lieu et son histoire : la Marie-Claudine, un « Bateau d'Intérêt Patrimonial »
Au début du XXème siècle, naviguent encore en rade de Brest plus de cent fortes chaloupes. Leur carène d’allure archaïque, un aménagement et une silhouette avec un gréement bien particulier, ainsi que les métiers peu courants qu’elles pratiquent (fret passagers, fret marchandises, pêche, navigation bien sûr mais aussi dragage du maërl, du goémon rouge et des coquillages), les distinguent des autres types de bateaux et en font l’un des plus intéressants du littoral atlantique. La Marie-Claudine est née du pari ambitieux du « Chasse Marée » et de la volonté de passionnés voulant reconstruire le bateau « Plougastel ». Plougastel, qui avait déjà su mettre son patrimoine religieux en valeur, faisait renaître son patrimoine maritime avec la Marie-Claudine. Sa devise « War zouar ha war vor » (sur terre et sur mer) reprenait sens. Ce type de bateau, lié à l’histoire et au nom de la commune, est mentionné dans plusieurs ouvrages maritimes, notamment dans AR VAG. De nombreux peintres, lithographes, graveurs de renommée internationale l’ont immortalisé. En 1991, la construction, ouverte au public, se fait au bourg. Le plan de carène du bateau est réalisé à partir du plan relevé par l’Amiral Paris en 1790. Deux plans de voilure sont confectionnés dont celui du XVIIIème où les voiles amurées sont en lin. En 1992, la Marie-Claudine fût le bateau le plus primé du concours « Bateaux des côtes de France ». Cette distinction contribuera à son classement en « Bateau d’Intérêt Patrimonial ».
La mobilisation : une association engagée pour son patrimoine maritime
La Marie-Claudine représente un legs culturel pour les générations futures. Elle doit conserver sa place emblématique dans le patrimoine maritime de la rade de Brest, et par sa présence continuer à l’enrichir. Pour faire face à cette restauration, l’association Bag Plougastell s’est appuyée sur le savoir-faire et l’expertise de la Fondation du patrimoine qui fédère les énergies et rassemble vos dons. Aussi, comme l’ont fait les collectivités et les entreprises, venez en aide à l’association pour que la Marie-Claudine conserve sa place emblématique dans le patrimoine maritime de la rade de Brest.
Les partenaires
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