Le projet : reconstruire les écuries détruites par un incendie
Dans la nuit du 11 au 12 juillet 2019, une botte de paille dans l’écurie n°3 a pris feu, détruisant toute la charpente et les huisseries. Les flammes ont également ravagé l’écurie adjacente (la n°4). 2 000 m² d’étable sont partis en fumée, soit la moitié des étables du haras, dont 42 boxes et leurs locaux annexes (sellerie, stockage, douches, etc.), ainsi que le laboratoire d’insémination artificielle qui était dans l’écurie n°3. Les 22 chevaux qui étaient dans les écuries touchées ont pu être évacués à temps.
Des mesures conservatoires ont rapidement été prises, permettant de consolider les murs et bâcher les têtes des arases et éléments de charpente encore en place. Depuis 4 ans, les deux écuries sont restées en l’état et se dégradent.
Le programme de travaux prévoit la reconstruction à l'identique des deux écuries détruites par l'incendies : travaux de maçonnerie, reconstruction des charpentes et couvertures, reprise des menuiseries, travaux de plâtrerie et peinture, réfection des revêtements des sols ainsi que la reprise des installations électriques et sanitaires.
Des travaux d'aménagements des écuries seront réalisés par la suite, estimés à 315 000 €.
- Mars 2024
Projet emblématique pour la Normandie sélectionné par la Mission Patrimoine
- Juin 2024
Démarrage des travaux
- Fin 2025
Fin des travaux
Le lieu et son histoire : un haras, berceau du selle français
À la suite du rétablissement et de l’organisation des Haras nationaux par Napoléon en 1806, celui de Saint-Lô est créé définitivement en 1886 sur 7,5 ha. En partie détruit par les bombardements du 6 juin 1944, il est reconstruit après-guerre.
Le haras regroupe aujourd’hui un ensemble de huit écuries abritant une centaine de chevaux de saut d’obstacles et leurs cavaliers professionnels, ainsi qu’un centre de reproduction et congélation de semences d’étalons. Il est toujours reconnu aujourd’hui comme le berceau du selle français, la race de chevaux de sport en France. Le laboratoire d’insémination artificielle a toutefois été détruit en juillet 2019, étant abrité dans l’une des deux écuries (les n°3 et 4) ravagées par un incendie.
La mobilisation : un site au service de l'activité équine, sportive et de reproduction
L’ensemble du site est ouvert à la visite libre ou guidée et un musée, avec notamment une collection de voitures hippomobiles, a été aménagé dans l’écurie n°6 restaurée. L’écurie n°5 a été réhabilitée depuis quelques années en salle de réception.
Le reste des édifices est consacré à l’activité équine, sportive et de reproduction. L’apprentissage de l’équitation y est possible et des événements sportifs renommés y sont accueillis.
Les écuries incendiées vont être restaurées. L’une accueillera des chevaux, ânes et poneys de races équines de Normandie pour être présentées au public. L’autre fera l’objet d’une création d’écurie internationale d’étudiants-cavaliers de saut d’obstacles. Des cavaliers étrangers (en cours de formation ou non) pourront s’installer dans l’écurie avec leur cheval pour des sessions de 3, 6 ou 9 mois.
En 2024, la cour accueillera deux grands événements nationaux : le passage de la flamme olympique (le 31 mai) et les commémorations du 80e anniversaire du débarquement (le 5 juin).
La Mission Patrimoine confiée à Stéphane Bern, déployée par la Fondation du patrimoine et soutenue par le ministère de la Culture et FDJ, contribue à la sauvegarde du patrimoine français dans toute sa diversité.
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