Le projet de valorisation
Située sur la place principale du village, l’église pourrait bénéficier de la forte fréquentation touristique (randonnées) du parc national des Ecrins. Une association des amis de l’église, créée en 1995, est très active et a réussi, en 2017, à convaincre la mairie de lancer les travaux. Depuis 2016, afin de sensibiliser à la restauration de l'édifice et recueillir des fonds, elle organise chaque été des concerts et animations : ateliers, expositions, repas annuel chez les restaurateurs du village. Elle souhaite pérenniser ces actions et ainsi redonner vie à l'édifice qui, par ses vastes dimensions, pourrait accueillir un public nombreux pour des événements culturels comme le Festival Messiaen au Pays de la Meije par exemple.
Le lieu et son histoire
L'église de Villar d’Arène a brûlé deux fois : en 1672 puis en 1771, à l'issue de la messe, lorsque se déclare un incendie qui dévaste 72 maisons en moins d'un quart d'heure sous l’action d’un vent violent. L'ensemble du village est reconstruit après une collecte de bois au Monêtier les Bains et à la forêt de Villar. Reconstruite de 1866 à 1870 en tuf doré du Lautaret, l'église porte les caractéristiques de l'art néogothique et celui de l'art roman lombard : baies géminées du clocher, pyramidions, clocher en trois parties s'élevant au-dessus du porche. Ses vastes dimensions reflètent la générosité et la foi des émigrés prospères sollicités par le Conseil de fabrique. A partir des années 1970, l'église a été fermée l'hiver, le culte se célébrant dans la chapelle voisine, suffisante pour les paroissiens en l'absence des estivants. Avec la baisse de la pratique, elle a aussi été fermée l'été. Laissée sans entretien, hormis le toit refait en 1984, elle a alors servi d'entrepôt municipal et est actuellement fermée au public.
Les travaux indispensables
Des travaux ont déjà été faits dans le clocher. Le bâtiment a été débarrassé de ce qui l'encombrait. Les municipalité successives ont eu différents projets. L'avant dernière a même envisagé la démolition du bâtiment et une reconstruction, projet abandonné en 2015 au regard de son coût. Cette même année, l'association a financé une étude pour la restauration de l'édifice, réalisée en 2016 par une architecte du patrimoine. Le nouveau maire a accepté en 2017 d’engager ces travaux :
- Mise hors d'eau et hors d'air de l'édifice ;
- Etude géotechnique et reprise des fondations du chevet et du transept Sud.
Les partenaires
La Mission Patrimoine confiée à Stéphane Bern, déployée par la Fondation du patrimoine et soutenue par le ministère de la Culture et FDJ, contribue à la sauvegarde du patrimoine français dans toute sa diversité.
Découvrir la Mission Patrimoine