Le projet
Depuis 2021 la commune de Raimbeaucourt, au Nord de Douai, a entrepris de lourds travaux de réhabilitation de son église Saint Géry, fleuron de son patrimoine.
Le traitement des murs, la rénovation de l’installation électrique, la réfection des peintures intérieures ont déjà couté 121.000 €, financés par la commune à hauteur de 91.000 € et le département à hauteur 31.000 €.
Afin de poursuivre la restauration des lieux, nous avons besoin de vous. En effet l’état actuel des vitraux du XIXème siècle exige une restauration de l’ensemble des baies.
Le lieu et son histoire
Jusqu’à présent, nous étions habitués aux églises Notre-Dame, Saint-Michel, Saint-Vaast ou Saint-Martin… Mais Saint-Géry, c’est un nom bien particulier pour une église du Douaisis. Il faut dire qu’elle a été influencée par une famille venant tout droit du Cambrésis. Petit retour en arrière.
À l’origine, la chapelle carolingienne de Ribeaucourt (ancien nom de Raimbeaucourt) est consacrée à la vierge.
Étant donné que l’abbaye de Marchiennes possède la seigneurie (et non celle du Liez, qui n’était pas encore rattachée à Raimbeaucourt), au 12e siècle, cette chapelle est agrandie et consacrée cette fois-ci à St-Maur : « de nombreux pèlerins venaient y soigner leurs crampes et leurs maux de tête, en y achetant, à l’entrée, couronnes et autres jarretières », explique Bernard Coussée, écrivain et historien local.
C’est au 16e siècle que la fameuse famille du Cambrésis pose ses valises à Ribeaucourt. Il s’agit des D’Aubermont. Ils héritent de terres et y construisent un château fort, ainsi qu’une chapelle privée consacrée à St-Géry.
Quant à la chapelle St-Maur, elle change de place : « du chœur, elle est reléguée au Nord ». L’église continuera de s’agrandir, notamment au 17e siècle, lorsqu’un seigneur du Liez voudra aussi y bâtir sa propre chapelle : ce sera celle de la vierge. « Les seigneurs y seront ainsi enterrés », précise Bernard Coussée.
Puis vient la Révolution française. Une période difficile pour l’église, « transformée en écurie, elle deviendra une source de matériaux ». Les vitraux sont enlevés, le sol est remplacé par des pavés… L’édifice est sens dessus dessous.
Mais c’est sans compter sur le curé Alexandre Fromont : en 1855, il achète des fonts baptismaux, aménage un pavement en pierre bleue et achète deux autels, l’un pour St-Géry, l’autre pour la vierge, venant tout droit de l’église St-Jacques de Douai, détruite en 1785.
D’autres travaux seront réalisés à la fin du 19e siècle, et ce, cette fois-ci grâce à l’abbé Delplanque. Entre 1894 et 1899, il finance des travaux sur le clocher menacé de démolition, fait poser les boiseries en chêne autour du chœur (on peut y apercevoir sept masques grimaçants) et fait réaliser les vitraux qu'il est temps aujourd'hui de restaurer.
La mobilisation
Cette église n’est pas seulement un lieu de culte, elle est également un symbole de l’identité du village.
Ouverte au public, elle est également très appréciée par les visiteurs qui découvrent le village. Elle offre également un cadre serin à la tenue de concerts, notamment à Noël.
Les vitraux ont donc plus de 120 ans, le temps ayant fait son œuvre, si on n’agit rapidement la pérennité de ces ouvrages est engagée !
Il est de notre devoir et de notre responsabilité de conserver ce patrimoine. Votre contribution permettra au mieux de réaliser la totalité des travaux, sinon de parer au plus pressé en restaurant les plus endommagés.
Les partenaires
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