Le projet
Jusqu'au 31 octobre 2024, La Fondation du patrimoine reversera 1€ pour 1€ collecté dans la limite de 5 000 €.
La restauration de l’église Saint-Didier est nécessaire pour sauvegarder l'édifice dans son intégrité architecturale et en assurer la pérennité. L’intervention s’attachera à restituer le plus fidèlement possible l’état d’origine hérité de la fin du XIXe siècle. La rénovation portera sur 3 éléments prioritaires : le clocher, avec le remplacement du paratonnerre, la restitution de la couverture en ardoises, la restauration des maçonneries et la remise en état des baies. Le transept nord avec le désamiantage et la restitution des couvertures, la restauration maçonneries extérieures, de l’intérieur du sas d'entrée avec amélioration de l'accessibilité, et la restauration des vitraux. Enfin, la cour du chevet, avec la modification du terrassement et des revêtements, du réseau d'évacuation d’eaux pluviales, et la réfection du mur de soutènement.
- Avril 2024
Visites guidées de l'église par l'historien spécialiste de Corepha
- Avril - Mai 2024
Exposition "Eglise Saint-Didier, instants de vie" : Présentation de photographies, films, objets...
- Septembre 2024
Dispositif un chantier une école
- Fin 2024
Apéro "art et histoire" : Discussion avec l'architecte sur la thématique des matériaux.
- Printemps 2025
Escape game/ Cluedo pour enfants avec familles
Le lieu et son histoire
La construction d'une nouvelle église paroissiale est décidée en 1852. Le projet est confié à l'architecte Alfred Berruyer en 1855. Si le culte est célébré pour la première fois en 1863, les travaux sont totalement achevés en 1875. L'essentiel du décor est constitué des peintures murales du peintre voreppin Alexandre Debelle. En 1910, le clocher subit un incendie provoqué par la foudre. Plusieurs peintures murales sont dégradées par l'eau utilisée pour éteindre le feu. Au fil des ans, c'est l'ensemble des peintures qui s’abîment sous l'effet de l'humidité. La commune procède à des travaux de réparation du toit pour mettre l'église hors d'eau et protéger les tableaux muraux. L'édifice est finalement inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le 14 septembre 1994.
La mobilisation
Si l'état du clocher est préoccupant, avec des chutes de matériaux sur la voie publique qui ont nécessité la pose d'un filet de protection très inesthétique au niveau de la chambre des cloches, c’est l’usure et le mauvais état général, sous l’effet notamment de l’humidité, qui menacent la pérennité de l’ensemble si rien n’est fait au plus vite.
L'église, lieu sacré et élément important du patrimoine local, offre aussi un cadre idéal pour valoriser la culture dans son acception la plus large : concerts, conférences, visites, lieu pédagogique en direction des scolaires, expositions,...
Au cœur du bourg historique, sa réhabilitation contribuera à renforcer l’attrait touristique de la commune.
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