Le projet : restaurer l'église pour permettre sa mise hors d'eau et d'air
Malgré de nombreuses restaurations et une attention particulière des services de l'État, de la commune et de ses habitants, l’état de l’église reste préoccupant. Un diagnostic sanitaire complet a été réalisé par un architecte du patrimoine, Monsieur Pierre Cadot, et sous le contrôle de la DRAC.
Les priorités établies portent sur la rénovation de la toiture de la nef et d’autres travaux qui doivent permettre la mise complète du bâtiment hors d’eau et hors d’air.
Les travaux de restauration porteront donc en priorité sur la restauration du toit de la nef, quelques petites maçonneries, la restauration et protection des vitraux, le piquage des murs intérieurs de la nef, la mise aux normes de sécurité et la mise en accessibilité. Aussi, le paratonnerre sera remis aux normes en vigueur.
Cette première opération est le début d’une succession de travaux qui seront menés à l'avenir pour rendre à cette église toute sa splendeur.
- Octobre 2023
Début des travaux de restauration
- Mars 2024
Fin estimée des travaux
Le lieu et son histoire
L’histoire de cette église paroissiale commence peu de temps après la fondation de la bastide en 1257, et dont l’implantation s’inscrit dans le parcellaire de cette dernière. Elle était située à l’extérieur de la bastide au moment de l’édification de l’enceinte fortifiée, vers 1356.
De ces temps ne subsistent que quelques vestiges. En témoignent la partie inférieure du clocher bâtie en pierre, ainsi que le premier escalier en vis intégré dans une maçonnerie menant au premier étage du clocher. C’est à ce niveau que se trouve une porte en arc brisé qui donne actuellement sur le vide, juste en-dessous des voûtes de la nef, il s’agit probablement d’un vestige des constructions antérieures.
Dans la seconde moitié du XVe siècle, l’église est entièrement reconstruite dans un style gothique meridional, avec ses dimensions remarquables, que l’on peut toujours admirer aujourd’hui.
Des peintures murales polychromes ont été découvertes dans la troisième chapelle sud en 1954. Il s’agit de fresques polychromes sur des enduits de chaux, consacrées au jugement dernier, qui ont été découvertes en 1954. Ces peintures gothiques datant du 15ème siècle représentent l’entrée des damnés en enfer (gueule aux dents terrifiantes de Leviathan, yeux exorbités, langue de feu, corps morcelés…) et la résurrection (gisants sortant de leur cercueil).
L'église est classée au titre des Monuments Historiques depuis 1974.
La mobilisation
La restauration de l’église permettra de la rendre accessible la journée en dehors des offices pour des événements divers tels que des concerts suivis de temps d’échanges avec les artistes, des visites commentées ou encore des expositions.
Un musée, en hommage aux soldats du village de Saint-Sulpice-sur-Lèze, morts durant les deux dernières guerres mondiales, trouvera sa place dans la chapelle qui leur est dédiée.
Suite aux travaux de restauration, une chapelle pourra être aménagée pour que le trésor de l’église puisse être présenté au public en toute sécurité.
Ces éléments renforceront l’attrait touristique et culturel du village, ce qui en facilitera le développement économique.
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