Le projet : restaurer les vitraux, la rosace et la façade sud.
Notre-Dame de Commer a subi les désagréments du temps et demande aujourd'hui une attention bien particulière. Bien qu'une collecte ait été lancée en 2017 en faveur de sa toiture, il est nécessaire aujourd'hui de restaurer ses décors architecturaux d'une grande valeur. La campagne se concentre sur la sauvegarde de ses vitraux et de la rosace sud. Cette dernière présente des désordres structurels importants.
Des interventions ciblées sur la dépose des verrières et de leur restauration en atelier ainsi que de la taille de pierre sur les éléments de décor de la rosace sud sont indispensables. D'autres interventions plus ponctuelles sont prévues dans le programme de travaux, notamment la réfection des enduits de la façade sud et du cadran. Les aiguilles de ce dernier, ainsi que ses éléments en bronze et en quincaillerie seront restaurés.
Le lieu et son histoire : un petit bijou de l’art français
L'église a été entièrement reconstruite au XIXe siècle sur l'emplacement d'une église du XIe siècle qui était plus petite et ne correspondait plus aux besoins de l'époque. Le transept, le ch½ur et les chapelles furent élevés de 1884 à 1887. Le curé de l'époque s'occupa alors de l'aménagement intérieur. Il s'adressa à un peintre verrier réputé de Paris, M. Charles Champigneulle, pour exécuter les vitraux des deux grandes rosaces du transept, signes d'une cathédrale. Le maître verrier réalisa une œuvre d'art de très haute valeur qui fait l'admiration de tous les visiteurs encore aujourd'hui.
De beaux vitraux, exécutés par l'Atelier Alleaume de Laval, une chaire, un chemin de croix imposant et un autel sculpté en bois vinrent garnir l'intérieur du monument. Témoignage de la foi de nos ancêtres, élément du patrimoine local, cet édifice représente une somme non négligeable d'efforts et de générosité de la part des paroissiens pauvres à l'époque de sa construction.
La mobilisation : entre art d’ici et d’ailleurs
Cette petite église de Commer est donc à la fois un témoignage de l’art français du XIXe siècle mais également le résultat d’échanges avec nos voisins britanniques. Entre ici et ailleurs, cet édifice mérite indiscutablement, d’être entretenu et préservé, aujourd’hui et pour les générations futures.
Les partenaires
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