Le projet : Une première tranche de travaux pour restaurer la toiture
La valorisation de l'église de la Sainte-Trinité, emblématique de l'architecture néogothique, doit passer par une restauration soignée et respectueuse de l'œuvre architecturale qu'elle représente. La restauration étant très importante, elle sera réalisée en plusieurs tranches. La première tranche, qui fait l'objet de la présente collecte, portera sur la toiture. La charpente sera nettoyée, traitée, et les éléments, altérés par les infiltrations, seront remplacés ou consolidés. La couverture et la zinguerie du bâtiment seront intégralement refaites. Les tranches ultérieures concerneront la maçonnerie des deux clochers et flèches de la façade ouest et du parvis, la restauration des vitraux et la menuiserie.
Le lieu et son histoire : Une église néogothique du XIXe siècle
L'église de la Sainte-Trinité est citée dès le XIe siècle en tant que prieuré dépendant de l'abbaye de Baumes-les-Messieurs. L'église est ensuite devenue trop petite et en mauvais état au début du XIXe siècle. Dès 1838, un projet de réparation et d'agrandissement a été confié à Christophe Colard. Un projet de style néo-gothique se réclamant du gothique français du XIIIe siècle est réalisé. La réception des travaux a eu lieu en 1851. Précédée d'un porche entre deux tours à flèches, l'église se compose d'une courte nef à trois vaisseaux, d'un transept peu saillant, d'un chœur, d'une travée entre deux sacristies surmontées de tribunes et d'une abside polygonale. Elle est entièrement couverte de voûtes sur croisées d'ogives. Elle comporte un important décor sculpté et conserve des vitraux ainsi qu'un mobilier néo-gothique. L'édifice est inscrit au titre des Monuments historiques depuis 2009.
La mobilisation : Préserver l'attractivité du village de Bonnevent-Velloreille
L'église de la Sainte-Trinité contribue à l'attractivité de Bonnevent-Velloreille. Sa restauration est aujourd'hui essentielle afin de transmettre ce patrimoine aux générations futures. Malgré les subventions sollicitées, le reste à charge reste trop important pour la commune, c'est pourquoi elle fait appel à la générosité de chacun en lançant une collecte de dons sous l'égide de la Fondation du patrimoine.
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Peu à peu, dans l’indifférence, le patrimoine de la France se dégrade. La Fondation du patrimoine et ses 950 bénévoles relèvent chaque jour le défi de sauver ce patrimoine pour le transmettre aux générations suivantes, à travers toute la France. Pour nous aider, faites un don.
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