Cyclecar Pégase - Château de Bois-Guilbert

L’apport par la famille Lepicard de véhicules entre deux guerres de marque Donnet, sur laquelle a travaillé leur oncle Etienne Lepicard, autre normand, en qualité d’ingénieur en chef de la marque, se combine au centenaire de la Pégase en 2025 et nous offre l’opportunité exceptionnelle de lancer ce projet de petit musée automobile et motoculture des années 1920 1930 avec pour première étape : la remise en route de la Pégase.

Aussi, le Jardin du Château de Bois-Guilbert sollicite votre soutien financier pour restaurer ce véhicule centenaire, unique modèle restant de la marque.

Etat actuel du véhicule :

• Moteur bloqué à remettre en état
• Sellerie à remplacer ainsi que les fenêtres souples enroulées et les capotes
• Carrosserie à restaurer et repeindre dans sa couleur d'origine présumée, retrouvée sur le caisson d'un modèle contemporain confirmé sur des documents d'archives, de couleur bleue nuit.

Maître d’œuvre responsable des travaux : Mercie Automobiles à Houppeville

Seul prototype de cyclecar de marque Pégase, créé par Etienne d’Arboval, immatriculé en 1925, à restaurer

Description des travaux envisagés : La Pégase repose sur une coque en bois et en tôle qui forme à la fois le châssis et la carrosserie. L’esthétique n’est pas sans rappeler celle d’un cockpit d’avion, en lien avec sa formation auprès de Robert Esnault-Pelterie. Elle comporte un système de démarrage au kick, caractéristique des cyclo-moteurs. Les suspensions avant empruntent au système mis en place par Sizaire et Naudin et sont constituées d’un ensemble à roues avant indépendantes. Etienne d’Arboval n’hésite pas à apporter quelques modifications à ce système, dont l’emploi de ressorts inégaux visant à supprimer toute périodicité. Le moteur provient de l’atelier Lemaître & Gerard, à Levallois-Perret, firme active entre 1921 et 1924. Les travaux envisagés pour restaurer le cyclecar sont les suivants : Mécanique : dépose et repose du moteur à l'identique, pose des phares à acétylène, remplacement du faisceau électrique Sellerie : dépose, repose, fabrication des fenêtres souples d'origine Fournitures : pièces mécaniques conformes à l'état d'origine Carrosserie : remise en état d'origine, décapage complet, fabrication des deux portes d'origine (aujourd'hui en contreplaqué) avec cadre en bois et tôles clouées, rectification des surfaces, restauration des ailes, traitement, montage, peinture avec sa couleur d'origine présumée.

Le Jardin des sculptures est ce lieu unique où se mêlent architecture, parc paysager et œuvres d’art sertis dans la nature normande environnante. Il associe une histoire qui est celle d’une illustre famille (Label "Maison des illustres" pour Pierre Le Pesant de Boisguilbert 1646-1714, et un créateur, Jean-Marc de PAS et l’univers de ses œuvres, constituant cette alchimie unique offerte aux visiteurs.

Depuis sa fondation en 1620, le domaine de Bois-Guilbert est resté dans la famille. De cette époque subsistent la chapelle et le pavillon (1625). Maison d’enfance de l’économiste Pierre Le Pesant de Boisguilbert, l’actuel château a été construit par son petit-fils en 1780.

Au début des années 1920, un cyclecar, véhicule léger de marque Pégase, est inventé et fabriqué par Etienne d’Arboval, grand-père de la famille et immatriculé en 1925. A l’occasion d’un apport de véhicules de marque Donnet de la même époque, et des cent ans de la Pégase, le Jardin des sculptures souhaite entreprendre sa restauration et créer un petit musée automobile des années 1920.

La Pégase fait partie intégrante de l’histoire du domaine. Etienne d’Arboval, son créateur, né en 1882, diplômé d’HEC, fût propriétaire du château et Maire de la commune de Bois-Guilbert. Dans les années 1920, sous la marque Pégase, il fût pionnier dans la conception et la fabrication de motoculteurs, fabriqués à Rouen, rue du Mail et mis au point dans le potager du domaine (**). Il créa sous la même bannière, 3 véhicules légers dits cyclecar, aux formes inspirées de l’aviation.

Cette belle histoire de pionnier avait commencé dès 1909 avec la création d’un planeur qui prenait son envol sur une rampe dans les pentes situées dans la perspective avant du château.

A la même époque, il conçoit une première voiturette monoplace, dont le Jardin des sculptures conserve aujourd’hui le plan et collabore avec Robert Esnault-Pelterie, l’un des précurseurs de l’aviation française.

La seule Pégase qui subsiste et l’ensemble des motoculteurs, les plans et archives, ainsi que quelques véhicules de marque Donnet, constituent la base d’un petit musée des années 1920 dédié à cette histoire singulière indissociable de celle du domaine familial, qui va célèbrer ses 400 ans en 2025, avec la pose de la première pierre de la chapelle en 1625.

Chaque année, depuis 15 ans, au mois d’août, le Jardin des sculptures organise un rassemblement de véhicules anciens « Bois-Guilbert Rétro », dont la Pégase avec ses phares tournants est l’inspiratrice. En août 2025, on y fêtera les 100 ans de cet ultime modèle de la marque.

Votre soutien permettra la valorisation du projet :

• la restauration du patrimoine du château de Bois-Guilbert
• l’émergence d’une nouvelle offre culturelle et touristique sur le site (petit musée automobile avec parcours audio, visite toute l’année sur rendez-vous, expositions)
• la création de partenariats avec des écoles et dans le monde de l’histoire automobile ancienne régionale, et mondiale
• la présentation de la Pégase lors de Bois-Guilbert Rétro, des Journées du patrimoine, et de Salons automobile dans la région.