Les vestiges du château de Périgny-le-Grand
Dès le XVIe siècle, le domaine de Périgny-le-Grand se composait d'un château seigneurial et d'une ferme comportant un colombier. Le château fut détruit en 1740 et, au cours du temps, la ferme finit par laisser place à la vie citadine. Ce colombier « à pied » est le seul vestige de cette époque. De type circulaire, d'environ 7 m de diamètre et 8 m de haut (hors toiture), il comporte une salle basse, ayant probablement servi au stockage de productions fruitières, et une salle haute, destinée à l'élevage des pigeons. Cette salle a conservé son pivot central avec ses potences et son échelle tournante, qui permettait de visiter les boulins creusés dans l'épaisseur des murs.
Les joints des pierres sont dégradés et la corniche en pierre a été détruite en grande partie. Une partie du bandeau du toit et une lucarne ont disparu. La couverture est éventrée en partie basse et certaines poutres sont à consolider. Les lucarnes, ouvertures et menuiseries sont dégradées et fragilisées. L’édifice a été mis en sécurité : protection par un échafaudage et bâchage du toit.
Le dynamisme associatif au cœur de la création artistique
La commune souhaite réintégrer le colombier au cœur de la vie pérignonne, grâce au soutien des associations locales particulièrement actives. Il sera ouvert au public selon les disponibilités et sera utilisé pour des expositions de peinture, sculpture, photos, etc., des lectures de contes ou tout autre événement local tel le printemps des poètes et les marchés printaniers et de Noël. Un jardin des senteurs sera aménagé aux abords. Il pourra également servir d’abri aux chouettes effraies en cours de réimplantation dans le village.
La Mission Patrimoine confiée à Stéphane Bern, déployée par la Fondation du patrimoine et soutenue par le ministère de la Culture et FDJ, contribue à la sauvegarde du patrimoine français dans toute sa diversité.
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