COLLEGIALE SAINT-VINCENT/ MONTREAL AUDE

Les différentes campagnes de travaux au début du XXIe siècle ont consisté à remettre en état les couvertures de la nef et du choeur, ainsi que celles des chapelles Sud. Les infiltrations provenant de la toiture du choeur ont entrainé la disparition complète du décor des voûtes. De nos jours, celles-ci d'importantes lacunes dues à des chutes d'enduit provoquées par les entrées d'eau. 

L'étude des pathologies portera sur les éléments suivants : les maçonneries, les vitraux, la charpente, les menuiseries et les décors peints. Ce sont en priorité les travaux pour la Tranche Ferme du programme de restauration.

"Collégiale", l'appellation découle du fait que cette église, en raison de l'importance de sa communauté paroissiale et de ses ressources matérielles, était dotée d'un collège de prêtres, appelé chapitre. Le Chapitre a duré de 1318 à 1789 pour être supprimé à la révolution française. C'est le pape français Jean XXII(Jacques Duèze) qui créa en 1318 le Chapitre de Montréal. La composition de ce Chapitre était de quinze chanoines, trois hebdomadiers, vingt-trois chapelains (prêtres), deux diacres, deux sous-diacres, six clercs et huit enfants de chœur. Le monument se découvre en premier lieu depuis la place Saint Vincent. Au milieu de la façade, orientée au Sud, le grand portail aux nombreuses sculptures dont la finesse ressort dans la masse presque austère de la Collégiale, semble dater de la fin du XIVe siècle ou du XVe.

La Collégiale Saint Vincent est un bien patrimonial culturel et cultuel, reconnu dans le paysage audois, elle rayonne à l'échelle régionale de l'Occitanie et contribue au rayonnement de Montréal, petite commune dont ces travaux sont liés à l'attachement des habitants et aux succès touristiques du village. Afin de visiter cet édifice merveilleux au gothique rayonnant, vous pouvez effectuer la visite virtuelle sur le site de la commune de Montréal : https://www.montrealdelaude.fr