Le projet : restaurer les bâtiments annexes et le jardin du Grand Phare
En concertation avec l’Etat, la Mairie de l’Ile d’Yeu aspire à redonner une âme au Grand Phare en le transformant en véritable carrefour de connexions sociales, de rayonnement culturel et de préservation de la biodiversité de l’île.
En collaboration avec les acteurs associatifs et environnementaux du territoire, la commune travaillera à raviver les bâtiments et les jardins des gardiens pour en faire un lieu d’accueil et d’éveil à destination du territoire et de ses habitants.
Depuis le départ des derniers gardiens de phare suite à l’automatisation du système d’éclairage en 1980, les 5 bâtiments ont été laissés à l’abandon et sont aujourd’hui en péril. La maçonnerie comme les charpentes sont fortement dégradées en raison d’une importante exposition aux embruns venus du large. Laissés en friche, les jardins des gardiens se sont mués au fil du temps en terrain vague.
Le lieu et son histoire : un phare de l'après-guerre
Monument emblématique de l’Ile d’Yeu, vital pour des générations de marins, le Grand Phare a été reconstruit en 1948 dans un style Art Déco par l’architecte vendéen Maurice Durand, sur les ruines d’un édifice plus ancien dynamité par l’armée allemande en août 1944.
D’une hauteur de 41 mètres, avec un éclat blanc visible à 30 milles (environ 50 km), il est le premier phare d’atterrage de l’estuaire de la Loire. Outre le fanal, le site d’1,2 hectare comprend 4 maisons de gardiens (classées Monument Historique), un atelier, une grange, deux blockhaus et un local technique. Seule sa vocation de signalisation maritime compte désormais pour l’administration des Phares et Balises.
La mobilisation : un projet culturel et environnemental
Un des bâtiments proposera une immersion dans la richesse de l’univers naturel de l’île. Un jardin dit de découverte réunira un panel des différentes espèces floristiques présentes sur l’île dont certaines endémiques et l’ancien potager des gardiens de phare renaîtra en jardin partagé ouvert à toute la population.
Un des bâtiments abritera un Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine (CIAP) donnant des clés de lecture et de compréhension mettant en lumière l’évolution architecturale et urbaine de l’île ainsi que son patrimoine.
Enfin, l’ancien atelier technique sera transformé en atelier d’artiste. Cet espace baigné de lumière accueillera des artistes en résidence.
Les partenaires
La Mission Patrimoine confiée à Stéphane Bern, déployée par la Fondation du patrimoine et soutenue par le ministère de la Culture et FDJ, contribue à la sauvegarde du patrimoine français dans toute sa diversité.
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