Le château de Termes

Situé dans le massif des Corbières, le château de Termes est juché sur un roc dominant les gorges du Termenet. Certains vestiges du château sont datables du Xe, mais c’est au XIe siècle, grâce aux seigneurs de Termes, que le site défensif prend toute son ampleur. Au XVIIe siècle, le château a été volontairement détruit puis abandonné. Sous l’impulsion de l’association de sauvegarde et de la municipalité, le site a bénéficié d’opération de débroussaillage et de fouilles archéologiques ainsi que de travaux de consolidation et de mise en valeur. Ces travaux ont permis de mieux appréhender la datation des vestiges, l’organisation du castrum seigneurial, et l’ampleur des réaménagements du XIIIe siècle. Grâce à vos dons et au soutien de 20 000 € de la mission Bern, l’association et la commune ont pu commencer les travaux de restauration de la porte Est de la chapelle, de mise en valeur et de sécurisation des abords Nord du donjon et les sondages archéologiques.

Construit aux Xe et XIe siècles, le château de Termes a été le lieu d’un épique siège de la croisade contre les cathares. Plus tard, au XIIIe siècle, le château a été entièrement réaménagé par les ingénieurs du roi de France. Termes, devient ainsi un des « 5 fils de Carcassonne » et s’insère dans le dispositif de garde de la frontière avec l’Espagne. Des contraintes financières et sécuritaires entraînent la destruction du château en 1654, il est ensuite abandonné pendant plus de 300 ans. Cependant, 30 ans d’interventions archéologiques et de consolidation, ont permis au lieu de retrouver son éclat, à l’image de son intégration dans la candidature à l’UNESCO de « Carcassonne et ses châteaux sentinelles de montagne ». Classé monument historique depuis 1989, le château est ouvert au public.

L’association de sauvegarde du château et la commune de Termes sont engagées dans la préservation du château depuis 1989. Grâce au soutien des partenaires financiers, le château a déjà fait l’objet de déblaiements archéologiques et de travaux de consolidation. Le château est, depuis 1990, ouvert à la visite et reste un des vecteurs du développement touristique raisonné pour le territoire rural des Hautes-Corbières. La poursuite du projet va aussi permettre l’organisation de manifestations festives dans le site.