Château de Pont-Saint-Pierre

Le château de Pont-Saint-Pierre, édifice du XVe siècle, est entouré de douves alimentées par le cours de l’Andelle. La blancheur de ses pierres de Seine est saisissante et contraste avec le vert des arbres bicentenaires qui l’entourent. Délaissé depuis plusieurs décennies, son état s’est fortement dégradé. Le diagnostic est formel : le château est en péril.

L’édifice nécessite des travaux urgents de mise hors d’eau pour arrêter sa détérioration, permettre sa réhabilitation puis son ouverture au public : un étaiement des structures instables, une reconstruction des structures manquantes, une protection du clos couvert.

Fin 2023, un couple d’habitants du village de Pont-Saint-Pierre se porte acquéreur du domaine pour le sauver de l’oubli et de la ruine. Une association est créée en 2024 pour soutenir le projet et faire connaître le site.

Participer au sauvetage du château de Pont-Saint-Pierre, c’est refuser de voir s’éteindre plusieurs siècles d’histoire.

Vous aussi, devenez acteur de son histoire.

Niché au coeur de la vallée de l’Andelle, le château de Pont-Saint-Pierre, emblème de la première baronnie normande, porte en ses murs un millénaire d’histoire. C’est sous Guillaume le Conquérant que le premier château de Pont-Saint-Pierre voit le jour, en tant que forteresse stratégique.

Lors de la guerre de Cent Ans, le château est détruit pour freiner l’avancée anglaise, puis reconstruit grâce à un crédit de 20 000 livres-or accordé par le roi de France Charles V. En 1418, le roi Henri V d’Angleterre s’en empare durant sa conquête de la Normandie, avant qu’il ne soit incendié lors de la reconquête française. Le château devient alors la demeure des seigneurs de Roncherolles pendant près de trois siècles. Le roi Henri IV y séjourne en compagnie de Gabrielle d’Estrées.

Après les Roncherolles, le château devient propriété d’Anne-Pierre Montesquiou-Fézensac, issu de la famille d’Artagnan, académicien français et général des armées de la Révolution. Il est acquis ensuite par Louis Caillot de Coqueréaumont, Président de la Cour des Comptes de Normandie. D’autres propriétaires, issus tant de la noblesse (d’Houdemare de Vandrimare) que de l’industrie (Descamps-Beghin), se succèdent, dont deux furent maires de la commune.

En 1946, le château sert de décor à une scène du film « Pas si bête », avec Bourvil en tête d’affiche ! Ce lieu, riche de mille vies, continue de faire résonner son histoire à travers les âges.

Demain, ensemble, rendons possible la suite de son histoire !

Antoine et Kristell se sont lancés dans la folle aventure de sauvetage du château avec une vision passionnée : celle de préserver ce site hors du commun et de lui redonner vie.

L’association des amis du Château de Pont-Saint-Pierre rassemble de nombreux habitants des villages environnants et de la France entière, déterminés à soutenir les jeunes repreneurs du site et à écrire une nouvelle page de l’histoire du château.

Chantiers participatifs, organisation d’évènements ouverts au public, recherches historiques, l’équipe est en marche pour faire du site un lieu d’effervescence et de lien social. La réouverture de la vue du château depuis le bourg du village, trop longtemps masquée par la végétation, fut chargée de beaucoup d’émotion.

C’est tout un territoire qui se mobilise autour de la réhabilitation du lieu !

Ecrirez-vous l’histoire du château de Pont-Saint-Pierre avec nous ?