Le projet : restaurer le château de Linières, dégradé au fil du temps
Après l'achat du château en 2015, les propriétaires ont dû engager des travaux d'urgence au risque qu'il n'y ait plus de toitures, dégradées par plusieurs décennies sans entretien.
Sur les 4 tours de défense sur le rempart au bord de douves, 2 ont été totalement rasées et les autres s'effondrent et sont menacées. A l'intérieur du château, plusieurs planchers se sont écroulés sur plusieurs niveaux. Les sablières sont à changer. La charpente déformée est régulièrement en mouvement. La couverture n'est plus étanche et les maçonneries hautes sont désormais pourries par la pluie et fissurées. Des fissures apparaissent aussi sur les façades. La chapelle a également pris l'eau : la voûte en bois ne peut déjà plus être sauvée et les planchers sont effondrés.
L'ensemble est dans un état très précaire. Il est à présent urgent d’intervenir sur les toitures en très mauvais état, du château et de la chapelle pour préserver le site.
- 2021
Début des travaux
- 2022
Fin des travaux
Le lieu et son hisoire : le château de Linières, une œuvre architecturale ancienne datant du XVII siècle
Le château tel qu'il apparait aujourd'hui fut construit vers 1640 par Jacques Philippe de Girard, marquis de Charnacé, gouverneur général de l’Ile-de-France et de l’arsenal de Paris. Quelques parties antérieures, du XVe siècle, demeurent. La chapelle fut détruite pour combler les douves au niveau du pont-levis. Une allée d’arbres reliait le bourg de Ballée au logis de Linières. La demeure deviendra propriété de plusieurs familles, avant d'être acquis vers 1848 par les de Luynes, avec les fermes environnantes, à des fins agricoles.
Il restera abandonné pendant près d’un siècle par ses propriétaires. Il reste de beaux vestiges de ce domaine de grande ampleur : le corps de logis principal, la plateforme ceinte de douves en eau, quatre pavillons d'angle, une tour défensive-pigeonnier, des ailes de communs ainsi que le portail monumental dont le vocabulaire architectural de la Renaissance suggère une datation proche du XVIe siècle.
A l'intérieur, certains éléments remarquables subsistent, tels un escalier en bois du début du XVIIe siècle, avec son décor peint ornemental en sous-face des marches, identique à celui sur les solives des grandes salles, et deux cheminées en pierre ornées de décors sculptés.
La mobilisation : restaurer ce lieu attractif afin de lui permettre de reprendre ses activités
Les propriétaires ont fondé l'association LINIERE(S) pour porter leur projet artistique. L'opéra annuel peut accueillir plus de 2 500 spectateurs et chaque saison culturelle - opéras, concerts, théâtre et expositions dans la cour du château - 12 000 visiteurs en moyenne. Les travaux permettront de créer des espace réception et musée et des ateliers de fabrication de costumes et décors.
Avec 40 000 visiteurs projetés d'ici 3 ans, plus de 16 000 spectateurs et 10 lieux en éclosions en France et en Europe, dans une démarche d'économie social et solidaire (emploi de personnes précaires, en insertion ou situation de handicap), le château contribuera à la vie du département et son attractivité.
La Mission Patrimoine confiée à Stéphane Bern, déployée par la Fondation du patrimoine et soutenue par le ministère de la Culture et FDJ, contribue à la sauvegarde du patrimoine français dans toute sa diversité.
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