Chapelle Sainte-Marguerite à Landéda

Sollicitée par un climat maritime capricieux, la chapelle a subi de nombreuses dégradations depuis sa première rénovation dans les années 1960. On note des murs détériorés par des remontées capillaires, une couverture et une charpente insuffisantes par rapport au caractère maritime et à l’exposition au vent. La tempête Ciaran a accentué les détériorations en créant une entrée d’eau avec l’envol d’un quart de la toiture : salpêtre, rouille, insectes et champignons lignivores se sont ainsi développés. L’intervention devient urgente !

La restauration prévue permettra ainsi à la chapelle de retrouver son visage d'antan grâce à des techniques et des matériaux plus respectueux des maçonneries traditionnelles tout en opérant les travaux nécessaires à sa sauvegarde.

La rénovation de la chapelle est prévue sur 2 tranches de travaux par contrainte budgétaire :

• les travaux indispensables à sa conservation : maçonnerie, charpente, couverture, cloche…
• les travaux d’embellissement : création de vitraux, restauration du mobilier et des statues, menuiseries, éclairage d’exposition. Nous espérons réaliser au plus vite la deuxième tranche de travaux si les dons et subventions publiques le permettent.

Initialement, la Chapelle était construite sur l’île Tariec, au large de Landéda. Son culte était voué à Saint-Tariec, moine d'origine irlandaise du 6ème siècle, l’un des saints bretons mythiques de l'Armorique primitive. Au 19ème siècle, l’île fut divisée en deux à la suite de la montée des eaux et de l’extraction du sable par l’Homme, entrainant la destruction de la chapelle. En 1852, la chapelle fut rebâtie grâce aux vestiges de la première chapelle à l’emplacement d’un ancien lieu de culte celtique à Kleguer Meur ("le grand rocher" en celte) non loin des dunes de Sainte Marguerite, site emblématique de la commune. Cette nouvelle chapelle fût dédiée à Sainte-Marguerite, symbole de fertilité, priée par les femmes dans l’espoir d’accoucher sereinement.

Le patrimoine traverse le temps grâce à la mobilisation collective. La commune a besoin de votre aide pour rendre le bâtiment à ses utilisateurs au plus vite. Chaque été, plus de 1500 personnes visitent la chapelle à l’occasion du Pardon puis d’expositions d’art contemporain organisées par l’association Arz e Chapelioù Bro Leon. Par ailleurs, la commune souhaite associer la population aux travaux. Ainsi, plusieurs chantiers participatifs ont déjà eu lieu grâce aux habitants et grâce à l’aide du centre du service militaire volontaire de Brest. Une conférence menée par l’architecte du projet permettra aussi aux habitants de connaitre les détails du projet. Enfin, la création des vitraux sera réalisée par les enfants des écoles de la commune en collaboration avec le vitrailliste