Le projet : aidez-nous à redonner vie à cette chapelle de caractère
Les travaux seront divisés en quatre grandes étapes afin de pouvoir réhabiliter la totalité de l'édifice.
La première étape concernera la toiture. Il s'agira de retirer ce qu’il reste afin de rebâtir entièrement un toit solide. Cette étape est primordiale pour la sauvegarde du bâtiment.
Ensuite les travaux se concentreront sur la maçonnerie intérieure et extérieure . En effet, la voûte est aujourd’hui presqu’entièrement tombée, les murs sont en piteux état et la végétation s’est par endroit installée.
Puis, ce seront au tour des vitraux d'être restaurés. A l’image du reste de la chapelle, les vitraux encore présents, sont dans un état catastrophique, laissant entrer pluie, le vent, les oiseaux...
Enfin la dernière étape des travaux se fera sur l'aménagement intérieur et extérieur de l'édifice. Pour meubler et décorer la chapelle et aménager les abords directs.
- 1516
Date de construction de l’édifice
- 1845
Restauration de la chapelle par Renée V Poisson
- 19 avril 2018
Acquisition du bâtiment par la famille Le Pelletier de Glatigny
- 15 avril 2021
Lancement de la collecte de dons
Le lieu et son histoire : une petite chapelle au grand passé
Au XVIe siècle, Jehan Poisson, seigneur de Gastine, a décidé la construction d’une chapelle sur ses terres. Après avoir obtenu l’accord parental, la chapelle « Saint Pierre de Gastine » voit le jour vers 1516.
René V Poisson décida en 1845 de restaurer la chapelle de Gastines, abandonnée depuis 1815. Il récupéra l’écusson seigneurial en pierre blanche, le bénitier, le retable, le tabernacle et la statue de la Vierge, puis, désespéré, il fit démolir la chapelle, en trop mauvais état pour être sauvée. Il fit construire une nouvelle chapelle au bout du chemin principal de Gastines, qu’il va dédier à Saint Joseph en 1888. Les principaux éléments récupérés dans la chapelle détruite y furent installés.
Dernière héritière de l’ancienne seigneurie, Nathalie Poisson, fille de René V, vivait avec son époux à Nantes et a donc vendu le château et les métairies au fermier qui les exploitait en 1890.
Cédée par M. René David au diocèse de Laval le 17 mars 1927, la chapelle a traversé les années, échappant à plusieurs projets de destruction.
La mobilisation : une famille mobilisée pour sauver la chapelle
Le 19 avril 2018, l’édifice est cédé à la famille Le Pelletier de Glatigny qui se donne pour mission de porter le projet de rénovation et lui redonner sa place de Chapelle.
Située au bord de la route communale entre Molière et Chemazé, les passants pourront bientôt découvrir la chapelle en bon état grâce aux nouveaux travaux entrepris.
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