Le projet : restaurer la toiture de la chapelle Saint-Joseph
80 ans après son inauguration, la chapelle a besoin d’une profonde cure de jouvence. Le béton armé, largement utilisé, mêlé au schiste et au granit, est sensible à l’air salin et aux infiltrations. Le maillage des vitraux est exposé aux mêmes maux. Depuis 2014, l’association Saint-Joseph, propriétaire de la chapelle, fait des rénovations par étapes. Il s’agit cette fois de refaire complètement la toiture, imposante, mais dont les coutures craquent irrémédiablement.
- 1935-1938
Construction de la chapelle
- 2014-2015
Restauration de vitraux et du porche après lancement d'un 1er appel aux dons
- Juin 2021
Nouvel appel aux dons
- Juillet 2021
Lancement des travaux
- Avril 2022
Fin prévisionnelle des travaux
Le lieu et son histoire : James Bouillé et le renouveau de l’architecture bretonne
La chapelle a été construite entre 1935 et 1938, à l’emplacement d’un édifice plus ancien, la chapelle franciscaine de l’ordre des Capucins. Elle est l’œuvre, l’une des plus abouties, de l’architecte James Bouillé, membre des Seiz Breur (mouvement artistique breton, entre tradition et modernité), acteur inspiré du renouveau de l’art breton dans les années d’avant guerre, dans un courant stylistique relevant de l’Art déco. Elle s'inscrit à l'extérieur dans un ensemble de bâtiments harmonisés par James Bouillé, dès 1934.
Autour de James Bouillé collaborèrent un florilège d'artistes : le peintre Xavier de Langlais, le sculpteur Jules-Charles Le Bozec, les maîtres verriers Paul et André Rault, le brodeur d'ornements Alain de Lorgeril, l'orfèvre Paul Désury. D'autres artisans prêteront également leur concours : les Lannionnais Charles Kerambrun pour la construction, Philippe Le Mérer pour l'ébénisterie, Yves Piriou pour la peinture, Le Mercier et Carzunel pour la ferronnerie.
La chapelle Saint-Joseph, à la fois moderne par l’emploi du béton, du fer et du verre et la recherche de l’espace et de la hauteur, est tout aussi intemporelle par l’élégance de ses ogives, la poésie de ses décors pastels, l’éclat de ses vitraux. Pendant des décennies, elle fut le lieu de culte quotidien de générations d’élèves. Ils sont nombreux, longtemps après, à lui vouer un attachement sincère. Elle est toujours ouverte aux cérémonies religieuses.
La mobilisation : une association propriétaire mobilisée
Avec l’aide de la DRAC et l’appui de l’Association des anciennes et anciens des écoles, l’association propriétaire prévoit une large ouverture de la chapelle sur la ville et le public. Aujourd’hui, elle est au programme des visites de l’ARSSAT (Association pour la Recherche et la Sauvegarde des Sites Archéologiques du Trégor). Elle rentre également dans le projet de Pays d’Art et d’Histoire de Lannion Trégor Communauté.
Les partenaires
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