Restaurer la chapelle pour conserver les fresques
Jusqu'au 30 septembre 2023, la Fondation du patrimoine octroiera 1 € pour 1 € collecté pour ce projet dans la limite de 10 000 €
Des fresques d'art notamment du XIe siècle, abritées à l’intérieur de la chapelle, sont en péril ! Il est devenu urgent d’intervenir sur la chapelle et la toiture du clocher.
Il est ainsi nécessaire de refaire les enduits, la couverture du clocher, intervenir sur les cloches, traiter des abergements, drainer les eaux en pied de façade, la structure des murs et le beffroi sont aussi à conforter. Un éclairage de mise en valeur est prévu. Il s'agit d'une première tranche priorisée dans l'ordre des urgences.
L'objectif est donc d'une part de mettre en valeur l'édifice, de le restaurer car il est sujet à de graves menaces techniques, et d'autre part de permettre la conservation des fresques.
L'histoire de la Chapelle
La chapelle Notre-Dame est située au sommet d’un promontoire, le « Pez Comtal » qui domine le ruisseau du Ban. Elle s’érige sur le versant sud-ouest, en contrebas des ruines du château et son existence pourrait remonter au moins à la fin du XIème siècle. Au fil du temps plusieurs évolutions architecturales se sont faites notamment au XVe et XVIIe.
Le décor intérieur comporte les armes des ducs de Bourbon qui vendent le site au début du XVIe siècle. Ainsi le chevet et le décor «gothique» peuvent être situés dans la deuxième moitié du XVe siècle. L’abbé Verchery cite deux grands événements : le sacre de l’archevêque de Lyon M. Antoine d’Albon le 5 octobre 1564 et les funérailles d’Anne d’Urfé le 24 juin 1621.
Le décor de 1671 de l’artiste Gay, dont le commanditaire n’est pas connu, marque un moment important de l’histoire de l’édifice. Le déclin de la famille d’Urfé portera à la mise en vente de toutes leurs propriétés en 1763, y compris La Chapelle. En 1766, le marquis Antoine-Louis-Hector de Simiane en devient propriétaire. C’est à cette période que le château est démoli et remplacé par le château actuel.
En 1781 le nouveau château et La Chapelle deviennent, jusqu’à la veille de la révolution, propriété de la famille Meaux. Pendant la révolution les fidèles cachèrent le mobilier par précaution. Le 2 février 1796 le citoyen, Romain Perret, achète La Chapelle. Il en fait don à la commune le 2 février 1840.
Par arrêté du 8 mars 1982 la chapelle a été inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques dans sa totalité.
Robert De Niro Sénior, artiste peintre, a demeuré à Saint-Just-en-Chevalet dans les années 1960. Il est le père du célèbre acteur du même nom et prénom. Il habitait le quartier et a peint une de ses œuvres majeures, qui fut exposée dans les plus grands musées du monde « Vue de ma fenêtre ». On y voit le clocher de la chapelle en premier plan.
La commune et l'association ensemble dans la sauvegarde de ce patrimoine
Souhaitant sauvegarder son patrimoine, la commune fait appel à tous ceux qui souhaitent aider à la restauration de la chapelle St Just. Le but étant de faire revivre ce patrimoine avec des visites et des évènements autour du patrimoine et de l’histoire grâce à l’animation de l’association "Notre Dame du Château" forte d’une cinquantaine d’adhérents. La promotion du site sera également faite lors de manifestations extérieures au territoire.
Faites un don à ce projet de restauration !
Peu à peu, dans l’indifférence, le patrimoine de la France se dégrade. La Fondation du patrimoine et ses 950 bénévoles relèvent chaque jour le défi de sauver ce patrimoine pour le transmettre aux générations suivantes, à travers toute la France. Pour nous aider, faites un don.
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