Cathédrale Sainte-Marie-de-l'Assomption à Vaison la Romaine

Soutenez la restauration de la Cathédrale Sainte Marie de l’Assomption, située dans les hauteurs de Vaison-la-Romaine sur un promontoire rocheux de 40 mètres de haut.

La rénovation de la façade, ainsi que l’inauguration des vitraux du Père Kim en Joong - des œuvres majeures d'art contemporain financées par le mécène suisse Léonard Gianadda à l’automne 2019 - ont redonné à la cathédrale une partie de son lustre d’antan. Mais un autre défi menace aujourd’hui l’ensemble de l’édifice. Le rocher sur lequel est fondé ce chef d’œuvre est fragilisé, pour mettre en sécurité la cathédrale, son confortement est un préalable indispensable aux trois autres tranches de travaux.

La toiture nécessite également une attention toute particulière et des travaux d’étanchéité sont nécessaires pour éviter la dégradation accélérée de ses décors intérieurs. Il est donc urgent de démarrer les travaux pour mettre en sécurité la cathédrale, partie intégrante de l’identité vaisonnaise.

La cathédrale Sainte-Marie-de-l'Assomption a été érigée au XVe siècle. Nichée sur son promontoire rocheux haut de 40 mètres, cette confrontation avec le vide est le résultat d'agrandissements progressifs qui ont repoussé les élévations à l'extrémité de l'éperon rocheux. Les murs s'accrochent de manière impressionnante aux strates calcaires du dénivelé vertical.

Après la Révolution, l'église se retrouve peu à peu délaissée jusqu’à ce que son mauvais état entraîne sa fermeture en 1992. Classée au titre des monuments historiques en 1994, elle n’a rouvert ses portes qu’en 2013 sous l’impulsion de l’association des amis de l’église de la cité médiévale. La cathédrale est devenue un lieu culturel où sont organisés chaque année expositions d’art contemporain et concerts grâce à son acoustique d’exception.

La restauration de la cathédrale est guidée par un intérêt patrimonial de premier plan, mais avec ses 40 000 visiteurs chaque été, c’est aussi un enjeu économique et touristique majeur pour le territoire. Les travaux permettront de maintenir les activités culturelles et les visites qui sont réalisées depuis 2013 dans cet édifice religieux.