Intérêt patrimonial
La cathédrale de Saint-Pierre a fait l’objet de plusieurs transformations au cours de son histoire. Édifiée en bois en 1846 sur le lieu de la première église de Saint-Pierre, établie en 1690, elle est endommagée dès 1846 suite à une explosion puis détruite lors d’un incendie en 1902. Reconstruite entre 1905 et 1907, son architecture intérieure est caractéristique des églises basques avec un étage de tribunes supérieures équipées de gradins en bois. Plusieurs autres éléments la distinguent comme le volume de sa nef et ses vitraux signés du peintre-verrier Louis Balmet. Le clocher de la cathédrale, construit en béton en 1907 et devenu dangereux, fut reconstruit en 1975 avec des pierres d’Alsace et de la rhyolite de la « montagne » de Saint-Pierre, selon un projet de l’architecte alsacien Joseph Muller.
La Commission nationale du patrimoine et de l’architecture du 12 juin 2019 a proposé son classement au titre des monuments historiques.
Projet de valorisation
La cathédrale n’est plus le siège de l’évêché depuis 2018 car le vicariat apostolique de Saint-Pierre-et-Miquelon a été supprimé et l’archipel rattaché au diocèse de La Rochelle et Saintes en métropole. L’édifice reste cependant ouvert au culte. Il est ouvert au public tous les jours et accueille occasionnellement des concerts et d’autres manifestations, telle la fête des Marins.
Etat de péril et nature des travaux
Les couvertures de l’édifices sont très dégradées. Les infiltrations portent aujourd’hui sérieusement atteinte à la conservation du monument. Il est actuellement partiellement fermé en attendant les travaux de restauration des couvertures.
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