Le projet
Les cartons du Parlement de Bretagne sont les derniers vestiges de prestigieuses tapisseries, aujourd'hui disparues, illustrant l'histoire de la Bretagne. Une campagne de restauration importante a très vite été entreprise suite à l'incendie qui a ravagé le Parlement en 1994, afin de reconstruire l'édifice et de redonner aux différentes salles, leur décor magistral. Plafonds, peintures, lustres, parquets, boiseries... il aura fallu 10 années records pour que ces décors retrouvent leur éclat.
Si la tenture représentant « la Mort de Duguesclin » et le carton illustrant « le Mariage d’Anne de Bretagne » ont pu regagner la Grand'Chambre après avoir été restaurés à l'initiative du Musée des Beaux-Arts de Rennes, d'autres nécessitent également une restauration chromatique.
Grâce à de généreux mécènes mobilisés par la Fondation du patrimoine, 3 cartons de tapisseries pourront être restaurés prochainement : « Jeanne d’Arc et le Connétable Richemont », « le Combat des Trente » et « le Couronnement de Nominoé ». Pour cette aide précieuse, nous remercions Bouchard Construction, la Fédération Française du Bâtiment d’Ille-et-Vilaine, le Club de Mécènes de la Fondation du patrimoine, Belle Main et la Fondation du patrimoine qui a décerné le prix « impact / coup de cœur ».
Aujourd’hui, un dernier carton reste à restaurer : « La Prédication d’Abélard » d'Edouard Toudouze.
Le lieu et son histoire
Confectionnées entre 1899 et 1925 par la Manufacture royale des Gobelins, les tapisseries du Parlement de Bretagne avaient été commandées à la fin du XIXe siècle par l’architecte Jean-Marie Laloy pour compléter les décors de la cour d’appel de Rennes. Ces vingt tapisseries monumentales représentaient l’histoire de la Bretagne et ornaient la Grand’Chambre et la Première chambre civile du Palais de Justice. Véritables chefs d’œuvre, ces tapisseries constituaient le trésor du Parlement de Bretagne. Sauvées in extrémis des flammes lors du terrible incendie qui ravagea le Parlement de Bretagne en 1994, elles sont néanmoins victimes de l’eau, la poussière et la suie.
Ces tapisseries sont alors transportées dans deux ateliers de restauration en région parisienne afin d’être restaurées mais le sort s’acharne puisque l’un de ces ateliers est victime d’un autre incendie en 1997. La moitié des tapisseries disparait ce jour-là.
De ces tapisseries disparues, il reste aujourd’hui les cartons qui servaient de modèle pour la confection des décors. Ces peintures à l'huile étaient installées à l’emplacement des futures tapisseries en attendant la fin de leur confection.
Tous mobilisés !
La restauration de ces cartons historiques est le fruit d'une mobilisation exemplaire, réunissant de nombreux acteurs déterminés à préserver le patrimoine artistique et culturel qui nous lie à notre histoire.
Ces cartons, propriété du Mobilier National, ont été confiés au Musée des Beaux-Arts pour leur préservation et leur mise en valeur. Aux côtés des Chefs de Cour du Parlement, extrêmement sensibles à la conservation du décor de la Grand'Chambre,
Vos contreparties
Les contreparties sont à la charge du porteur de projet.
La Fondation du patrimoine se décharge de toute responsabilité en cas de préjudice.
Pour 200€
Pour un don d'un montant de 200 €, vous recevez une invitation pour une personne à la soirée exclusive du samedi 13 avril 2024.
Pour 400€
Pour un don d'un montant de 400 €, vous recevez une invitation pour deux personnes à la soirée exclusive du samedi 13 avril 2024.
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