Le projet : restaurer l'orgue et le lutrin de la basilique
Soutenez la commune d’Albert pour la sauvegarde de sa « Lourdes du Nord », ainsi que l’appelait le Pape Léon XIII.
La nouvelle campagne concourt au financement de la restauration de l'orgue et du lutrin et au règlement des problèmes d'infiltrations des eaux de pluie, consistant à la mise en place d'une ligne de vie et la réalisation de trop-pleins sur les chéneaux de la basilique.
Aux fonds collectés actuellement, s'ajoute le reliquat de la précédente collecte d'un montant de 7 938 €.
Le lutrin date du XVIIIe siècle (1723) et a été offert à la Basilique par Madame Hecquet. C'est un aigle-lutrin reposant sur un support en bois polychrome. Sa base tripode est composée de trois lyres, elle se termine par des pattes de lion. Les chérubins du support sont rapportés. Le lutrin porte une inscription gravée : « Exécuté par Ve Vanier et fils avril 1713 ».
Ce lutrin est légèrement encrassé et sa surface est empoussiérée. Plusieurs éléments présentent des mobilités notamment les têtes d’ange. Son positionnement sur le côté du chœur pose le problème de la sécurité de l’œuvre sachant que des vols ont déjà été commis pour les personnages présents sur l’autel. Plusieurs cordes sont manquantes sur les lyres.
Pour ce qui est de l'orgue de la basilique, il s'agit de la dernière phase de traitement curatif permettant de commencer des travaux de réparation (tuyauterie, mécanisme, soufflerie)
Le lieu et son histoire : un témoignage du patrimoine de l’après-guerre
La basilique Notre-Dame de Brebières a été construite par Edmond Duthoit entre 1884 et 1897, dans un style néo-byzantin. L'ensemble en briques emprunte aussi bien aux modèles des basiliques chrétiennes et byzantines que des églises romanes.
Ruinée par les bombardements de la Première Guerre mondiale mais reconstruite à l’identique par son fils, Louis Duthoit, entre 1927 et 1931, elle est classée monument historique en 2004.
L’ornementation intérieure témoigne de l’Art Déco et du renouveau de l’art sacré de l’Après-Guerre. La Vierge dorée, œuvre de l’amiénois Albert Roze, surmontant la basilique fut touchée par 2 000 obus pendant la guerre.
Penchant à l’horizontale au-dessus de la Place d’Armes le 15 janvier 1915, elle devient un symbole d’espoir et de résistance pour les alliés.
La légende naît : « Lorsque la Vierge tombera, la guerre finira ». En avril 1918, la Vierge tombe, la basilique est détruite ; la guerre prend fin la même année.
La mobilisation : un territoire soudé autour du projet
La commune et l’association des amis de la basilique d’Albert ont à cœur de conserver et de mettre en valeur leur patrimoine local.
La richesse de ce patrimoine et l’engagement de la commune et des bénévoles dans sa sauvegarde ont valu au projet d’être sélectionné parmi les projets de la Somme par la Mission Bern en 2018.
La mise hors-d'eau étant quasiment terminée, la basilique peut à nouveau recevoir les pèlerins et visiteurs en proposant des visites guidées et des explications patrimoniales. Tous peuvent aujourd'hui admirer à nouveau la beauté de ses fresques et s'intéresser à l'état de l'orgue et du lutrin.
Les partenaires
La Mission Patrimoine confiée à Stéphane Bern, déployée par la Fondation du patrimoine et soutenue par le ministère de la Culture et FDJ, contribue à la sauvegarde du patrimoine français dans toute sa diversité.
Découvrir la Mission PatrimoineFaites un don à ce projet de restauration !
Peu à peu, dans l’indifférence, le patrimoine de la France se dégrade. La Fondation du patrimoine et ses 950 bénévoles relèvent chaque jour le défi de sauver ce patrimoine pour le transmettre aux générations suivantes, à travers toute la France. Pour nous aider, faites un don.
Mon don
- 10 €
- 100 €
- 250 €
- 500 €
(66% de l'impôt sur le revenu)