Le projet : développer de nouvelles activités dans le plus ancien haras national
La plupart des édifices annexes du haras sont aujourd’hui très dégradés.
- Infirmerie vétérinaire : la pierre de taille en façade nécessite une reprise globale. Une intervention importante concerne les couvertures et les charpentes qui se sont effondrées, notamment au niveau des boxes.
- Église : abandonnée à la Révolution, restaurée par les paroissiens en 1818 puis aliénée par l’État en 1858 et transformée en dépôt d’étalons, elle est aujourd'hui hors d’usage. Son état est préoccupant avec des trous en couverture des versants Nord et Sud. Suite à des infiltrations d’eau dans la nef et la sacristie, la charpente menace ruine. Des travaux de maçonnerie sont aussi à entreprendre au regard des nombreuses fissurations et enduits dégradés.
- Mars 2022
Sélection par la Mission Patrimoine
- 2022-2023
Début des travaux
- 2023
Fin des travaux
Le lieu et son histoire : un lieu d’activités touristiques et culturelles, mais aussi de formation
Le Haras du Pin est le plus ancien des haras nationaux français. Surnommé le « Versailles du cheval », il a été construit entre 1715 et 1736 dans un écrin de verdure de plus de 600 hectares. Édifié sur ordre du roi Louis XIV et de Colbert, il témoigne de l'architecture classique du Grand Siècle.
C’est aujourd’hui un site majeur de Normandie qui accueille, chaque année, plus de 200 jours de compétitions hippiques de renommée mondiale. Il propose aussi de nombreuses activités touristiques et culturelles. Le domaine abrite un pôle de formation de l’Institut français du Cheval et de l’Équitation, et un centre de l’Institut national de recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement.
La mobilisation : un lieu d’exception, au cœur du tourisme et de la filière équine
Le projet de valorisation du haras se décline en 3 chapitres : accueil touristique, sport et formation. Il s’inscrit dans la perspective des Jeux olympiques et paralympiques de 2024, où il jouera un rôle majeur comme centre de préparation des sportifs.
Le site deviendra un lieu d’exception, unique sur le territoire, dédié au tourisme et à la filière équine (formation, préservation des races, bien-être animal, etc.). Son patrimoine architectural se présente aujourd’hui comme une opportunité majeure par son originalité, son échelle et sa disponibilité. Avec plus de 16 000 m2 bâtis, il entretient une parfaite harmonie entre son architecture et les paysages qui l’entourent.
Parmi les chantiers prioritaires de restauration figurent l’infirmerie du haras et l’ancienne église du Vieux-Pin : l’Infirmerie-Écurie Carmarthen pourrait devenir une résidence d’artiste comportant des espaces pour les chevaux, ou un lieu d’hébergement de groupes favorisant les activités équestres. L’église accueillera un espace muséographique pour des expositions temporaires.
La Mission Patrimoine confiée à Stéphane Bern, déployée par la Fondation du patrimoine et soutenue par le ministère de la Culture et FDJ, contribue à la sauvegarde du patrimoine français dans toute sa diversité.
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