Le projet : participer à la sauvegarde d'un des derniers fours à briques des Rairies
N'étant plus utilisé depuis la seconde moitié du XXème siècle, le four s'est dégradé rapidement. D'importantes pierres se désolidarisent des murs. Des arbustes ont commencé à s'installer dans la toiture. Des infiltrations dans les murs accélèrent la chute de pierres par le délitement des joints et scellements. Il est grand temps d'intervenir pour stabiliser les murs à rejointer à la chaux sur la partie sud. Des tuiles sont à reposer avec une chape maigre à la chaux sur la toiture et le couronnement de la cheminée doit être également réparé avec des briques.
- XIXème siècle
Date de construction du four à briques
- Seconde moitié du XXème siècle
Fin de l'utilisation du four à briques
- Novembre 2021
Lancement de la collecte de dons
Le lieu et son histoire : un témoin d'un riche passé industriel des Rairies
A partir du XIVème siècle se développe une activité économique basée sur la production de tuiles, carreaux et poteries, faisant la renommée du village des Rairies. Au XIXème siècle, le village compte une cinquantaine de fours en activité et autant de granges de séchage aux toitures de tuiles creuses typiques. Le développement de ces industries et leur concentration dans un même site sont dus à la proximité de la matière première, l’argile, dans la Forêt de Chambiers. Les produits issus de l'argile travaillée à la main étaient enfournés et cuits, avec quelques pierres à chaux, dans ce type de four, chauffé pendant trois jours et trois nuits avec 1200 à 1500 "bourrées" de sapin et de chêne, dégageant ainsi une odeur particulière de résine et de chaux . 1800 à 2000 carreaux de terre cuite étaient fabriqués quotidiennement. Le Baugeois se distingue par l'emploi de fours couchés "four à la chinoise" où cuisent simultanément des briques, des carreaux ou des tuiles et de la chaux. D'une longueur de 10 à 12 mètres la paroi est construite en petites briques plates réfractaires. Son extrémité la plus large (environ 3 mètres), percée d'une porte d'enfournement s'ouvre par une cheminée de forme demi-circulaire. A l'autre extrémité de la chambre de cuisson mesurant seulement un mètre de largeur précède une fosse creusée dans le sol pour entreposer le bois pour alimenter le four.
La mobilisation : un propriétaire investi pour la sauvegarde de son four à briques
Gabriel Lipreau, le propriétaire actuel d'un des ces anciens fours à briques des Rairies souhaite sauver le bâtiment témoin d'un riche passé industriel de la commune.
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