Ancien château médiéval de Creil

Le château médiéval de Creil reste un des rares vestiges de l'histoire médiévale de la ville. Pour retrouver son faste et être préservée pour les générations futures, l'aile Nord de ce château-fort médiéval doit fait l'objet de travaux de restauration importants.

A l’occasion de fouilles archéologiques, l’ancien cellier du château retrouvera ses dimensions médiévales, grâce à un décaissement intérieur, à la restauration des voûtes et à la restitution des éléments architecturaux manquants. Les travaux se poursuivront par la restauration de la toiture et des élévations, puis par l’aménagement des niveaux supérieurs de l’aile Nord.

Tout d'abord maison royale dès le VIIe siècle, le château de Creil fût fréquenté par de nombreux souverains. Le troisième fils du roi Philippe IV le Bel, le roi Charles IV le bel, naît au château de Creil en 1294.

Au fil des siècles, l'édifice connaitra de nombreux remaniements et deviendra un lieu stratégique, notamment durant la guerre de 100 ans.

Au XVIe siècle, le château est considéré comme l'un des plus "excellents bâtiments de France" par l'architecte Androuet du Cerceau.

Au XVIIIe siècle le bâtiment est démantelé. Seule l'aile nord est conservée et les soubassements de la partie nord-ouest sont préservés pour servir de bases à la construction d’une maison en 1788. Cette dernière deviendra plus tard la Maison Gallé-Juillet, aujourd’hui labellisée Musée de France.

La ville de Creil souhaite redonner à l'aile Nord de son château médiéval sa valeur à la fois patrimoniale et culturelle. Symbole de l'histoire locale et des racines des Creillois, elle deviendra un monument historique visitable par tous. Des événements, des expositions et des animations variées y seront organisées.

Ce projet permettra aussi de développer le rayonnement touristique d'un territoire dont l'histoire est encore trop méconnue, avec un parcours muséal dédié à l’histoire du territoire creillois.

Ce projet est porté par la ville de Creil, propriétaire de l'ancien château, avec le soutien de la Direction Régionale des Affaires Culturelles, de la Région Hauts de France et du Département de l'Oise.