En 2024, la Fondation du patrimoine souhaite vous donner la possibilité de voter pour votre projet préféré, dans le cadre de différentes campagnes de votes. Vos votes permettront à un ou plusieurs projets de restauration de bénéficier d'une aide additionnelle. Ensemble, sauvons notre beau patrimoine ! 

Le Trophée du Patrimoine Normand accompagne un projet de restauration et de valorisation en lien avec une thématique renouvelée annuellement. Pour cette première édition, le concours porte sur le patrimoine de la Reconstruction.

Découvrez ci-dessous les quatre projets sélectionnés par le jury d’experts et choisissez votre préféré ! 

Bureau de Bénouville (14, 27, 50, 61)

Bureau de Rouen (76)

# Le «Trophée du patrimoine normand»

Afin d’accentuer son action au service du patrimoine, la Délégation Normandie de la Fondation du 
patrimoine a décidé de créer un concours intitulé : « Trophée du patrimoine normand ». Chaque année 
ce concours récompensera un projet de qualité portant sur une thématique choisie en prenant en 
compte les spécificités de la région et les besoins de valorisation de son patrimoine. Pour l’année 2024, 
c’est le «patrimoine de la Reconstruction » qui a été retenu.


La Délégation Normandie de la Fondation du patrimoine a eu le plaisir d’annoncer, en juillet dernier, la création d’un nouveau concours. Le Trophée du Patrimoine Normand a pour but d’accompagner chaque année un projet de restauration et de valorisation en lien avec une thématique renouvelée annuellement. Pour cette première édition, le concours porte sur le patrimoine de la Reconstruction.
Suite à la réception des dossiers et à une pré-sélection par un jury d’experts, le [vote en ligne](https://www.fondation-patrimoine.org/campagnes/trophee-du-patrimoine-normand) est ouvert du 1er au 15 novembre prochain sur le site de la Fondation du patrimoine.

### LES VOTES EN LIGNE AVANT LA DÉSIGNATION DU LAURÉAT
Après une première sélection par un jury d’experts, ayant eu lieu en octobre, la lauréat sera désigné après la clôture du vote grand public en ligne. Ce vote est ouvert sur le site de la Fondation du patrimoine du 1er au 15 novembre prochain : [https://www.fondation-patrimoine.org/campagnes/trophee-du-patrimoine-normand](https://www.fondation-patrimoine.org/campagnes/trophee-du-patrimoine-normand)

Les quatre finalistes soumis aux votes sont :
- l’église Saint-Michel de Graignes-Mesnil-Angot (50) : https://www.fondation-patrimoine.org/lesprojets/eglise-saint-michel-de-graignes/92063
- le cinéma « Le Normandy » de Trévières (14) : https://www.fondation-patrimoine.org/les-projets/cinema-le-normandy-trevieres/101682
- les ilots V41 et V41 du Havre (76) : https://www.fondation-patrimoine.org/les-projets/coproprieteilots-v40-et-v41/101695
- la fontaine Calka de Neufchâtel-en-Bray (76) : https://www.fondation-patrimoine.org/les-projets/fontaine-de-calka-neufchatel-en-bray/101698

### L’annonce du gagnant du « Trophée du patrimoine normand » et la remise de la dotation auront lieu en décembre 2024. 


4 salariés et une équipe de plus de 60 bénévoles à votre écoute. Contactez-nous !

Le mot du délégué régional

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**Envie de découvrir les sites patrimoniaux dans le Calvados ?**

La délégation Normandie et le Club de la communauté Airbnb du Calvados vous offrent leur Guide du patrimoine local dans le Calvados. 
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Normandie

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En juin et juillet 1944, l’ancienne église de Graignes est gravement endommagée par les combats et seul le chœur subsiste – il deviendra le Mémorial franco-américain. Le conseil municipal de l’époque décida alors de construire un nouveau bourg associant mairie, écoles et église, à 800 mètres au sud de l'ancien village.

L’église Saint-Michel actuelle date ainsi de la période dite de la Reconstruction et a été bâtie de 1956 à 1958 sous la direction de l’architecte Guy Pison (1905-1986). Elle a été inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en juin 2005. 

Elle se distingue architecturalement par sa structure laissée apparente et arborant différents traitements du béton : armé, gravillonné, banché (coffrage), bouchardé, lavé... Ces différents styles architecturaux permettent de varier les effets décoratifs. Elle recèle également de magnifiques vitraux formés de dalles de verre coloré du peintre verrier François Chapuis (1928-2002) et une tapisserie reconnue de Jacques Plasse-Lecaisne (1901-2002). 






L'église Saint-Michel de Graignes : magnifique modèle de la Reconstruction dans la Manche

L'église Saint-Michel subie de multiples désordres et fuites d'eau au niveau de la toiture et du pignon ouest. De plus, des éclatements de béton et d'épaufrure sont constatés en de maints endroits au niveau de l'enrobage des aciers.

Le béton présente des caractéristiques spécifiques de vieillissement, notamment en lien avec l’armature métallique. Ainsi, le phasage proposé observe une logique temporelle, technique et architecturale  : travaux extérieurs sur la tour-clocher, puis restauration des bas-côtés, de la sacristie et de l'auvent en béton, avant de commencer les travaux intérieurs. 

La municipalité de Graignes-Mesnil-Angot a à cœur de rendre cette restauration la plus discrète et harmonieuse possible notamment en privilégiant la reprise ponctuelle de la couverture et en utilisant du cuivre comme prescrit dans le cahier des charges en 1957. 



L'urgente et nécessaire restauration de cette église reconstruite

Depuis 2003, une association a été créée afin de préserver et valoriser le patrimoine communal. Cette association organise divers évènements (visites guidées, expositions...) afin de sensibiliser la population et les visiteurs à la restauration de l'église Saint-Michel. La totalité des fonds est reversée à cette collecte de dons.


**Merci de votre soutien !** 

La mobilisation : une équipe soudée autour du projet

L'église Saint-Michel de Graignes

EGLISE SAINT-MICHEL DE GRAIGNES

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La Fondation du patrimoine en Normandie

Le Trophée du patrimoine normand

3 raisons de soutenir ce projet

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La commune de Trévières a été très touchée par la Seconde Guerre mondiale et a été détruite à 75 % lors du débarquement des alliés du 06 au 09 juin 1944. Dès lors, ses habitants se sont courageusement remis à l’ouvrage pour reconstruire leur commune et offrir aux Trévièrois d’aujourd’hui un bourg où
il est agréable de vivre. 
**C’est le courage des ainés et le dynamisme des habitants d’aujourd’hui que la ville souhaite honorer en rénovant totalement le cinéma « Le Normandy », anciennement nommé « Salle des Fêtes ».**


Le 13 décembre 1949, la commune de Trévières dépose le permis de construire de la salle des fêtes. La note explicative accompagnant la demande présente ainsi le futur immeuble : *« Cet immeuble s’intègre dans l’alignement général des façades de l’Îlot A (unités 1-2 et 3) sur la place du Marché. Sa corniche règne avec celles des immeubles des unités 1 et 2. Cette horizontale ainsi que le versant de toit dont la pente se continue également, contribue à conférer une unité à l’ensemble de cette façade.»*

Cet immeuble comprend au rez-de-chaussée *« un foyer (…) pouvant servir de salle de bal, grâce à un parquet central, ou de salle de banquets»* puis à l’étage, *« la salle des fêtes proprement dite contenant 299 places dont 36 strapontins. (…) Une estrade séparée de la salle par un décor en fibre ciment peint est accessible par deux escaliers latéraux, le rideau sera en toile de verre, la cabine cinéma munie d’un accès séparé. (…) De façon générale, toutes les prescriptions du Code de Sécurité ont été respectées ; l’épure de visibilité et la courbure du parterre de la salle ont été étudiés de façon à assurer à chaque spectateur une vision parfaite. »*


Les murs en élévation de la salle des fêtes ont été construits en moellons durs, non gélifs. Il s’agit peut-être de récupération de pierres sur des bâtiments détruits. 

Le front bâti dont fait partie le cinéma est représentatif du caractère urbain de la Reconstruction : alignement des bâtiments, pente des toitures douce, nombreux balcons, 2 belles colonnes marquant l’entrée de la salle des fêtes, portes d'entrée métalliques avec un motif soigné.

Le cinéma est inauguré le 11 octobre 1952 avec la diffusion du film "Procès au Vatican". Le nouveau village dans son ensemble est quant à lui inauguré en 1960.

**L’ensemble de la salle des fêtes est typique des années d’après-guerre. L’atmosphère qui y règne a le charme nostalgique de cette période et la municipalité souhaite conserver et valoriser ce patrimoine.**

Un lieu emblématique de la Reconstruction

Afin de préserver ce patrimoine historique et en assurer une utilisation optimale, au service de tous les habitants du territoire, il est essentiel de réaliser des travaux d’envergure : **Rénovation thermique et mise aux normes (construction des années 50 en béton plein, sans isolation)** :

- Isolation des façades avant et arrière, du plafond (combles)
- Remplacement des fenêtres et portes en bois simple vitrage par des menuiseries isolantes
- Conservation des parties de décoration intérieure (carrelage d'époque, parquets, sols...)
- Création d’un sas en rez-de-chaussée / rénovation des portes métallique d’époque
- Remplacement VMC / optimisation du mode de chauffage
- Accessibilité du cinéma aux personnes à mobilité réduite
- Mise aux normes générale des escaliers
- Création d’une loge pour le spectacle vivant

 

Une restauration à mener

En 2020, 60 ans après l'inauguration du village, une nouvelle campagne de travaux a été engagée. **La volonté des élus est de redynamiser le bourg tout en renforçant la convivialité et la valorisation du patrimoine culturel et architectural. **

- Redynamisation du bourg et du commerce : Conforter le bourg en tant que pôle de vie d'un
bassin de 4000 personnes / Mise en accessibilité de l'ensemble des espaces publics / Développement des terrasses / Construction d'une halle
- Renforcement de la convivialité : Réunir les places / Créer des lieux de partage : espaces de
jeux pour les enfants, salons extérieurs pour déjeuner, discuter etc. / Proposer des
évènements culturels sous la halle : Pierres en lumière, marchés d'été avec concerts, Festival
Patrimoine et Nature (expositions, concerts, etc.)
- Valorisation du patrimoine culturel et architectural : Requalification paysagère pour mise en évidence des bâtiments de la Reconstruction et plus anciens / Création d'un belvédère sur les marais / Halle : point d'informations touristiques, départ vers les randonnées pédestres ou à vélo au cœur des marais

**Ces travaux ont permis de mettre en lumière les façades du front bâti de la Reconstruction dont le cinéma est le bâtiment central. Ainsi, la restauration du Normandy est la parfaite conclusion de la campagne de travaux.**

La restauration du cinéma est essentielle au dynamisme culturel du territoire. Des partenariats sont d'ores et déjà en place avec le  collège et les écoles de Trévières. 
Actuellement, 1 séance toutes les 2 semaines est organisée. **L'objectif est que le Normandy devienne une salle fixe programmant 5 séances par semaine.** Des conférences, pièces de théâtre et lectures publiques pourront également être organisées.

Un projet global de réaménagement de Trévières

Le cinéma "Le Normandy" à Trévières

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Les îlots V40 et V41, classés au titre des Monuments historiques, sont, avec les îlots V36 et V37, les premiers immeubles édifiés dans le cadre de la reconstruction du Havre, qui faisait suite aux bombardements dévastateurs des 5 et 6 septembre 1944. Les ISAI (Immeubles Sans Affectation Individuelle – ou Immédiate) de la place de l’Hôtel de Ville occupent une place exceptionnelle dans la cité. Auguste Perret et les architectes de son atelier ont livré par cette œuvre bien plus qu’un programme immobilier d’envergure. En effet, les ISAI, construits entre 1947 et 1951, vont être le laboratoire et la matrice de ce qui fait la modernité de cette ville de béton consacrée il y a maintenant douze ans par l’UNESCO. 

Les îlots V40 et V41 forment une seule copropriété qui regroupe 178 logements et 32 commerces, dont l'appartement témoin de la ville du Havre ouvert aux visites et la Maison du patrimoine – atelier Perret. Depuis quelques années, le conseil syndical et le syndic œuvrent pour la conservation de ce patrimoine de la reconstruction. 



La reconstruction du Havre par Auguste Perret : l'exemple des Ilots V40 et V41

Après plus de soixante-treize ans d’existence, les façades exposées à la pollution urbaine et à l’air marin se sont progressivement dégradées. Suite au phénomène de carbonatation, les fers rouillent ce qui engendre de nombreux éclats de béton. De plus, l’enrobage des fers n’est pas assez important sur certaines parties pour assurer leur protection. C’est particulièrement le cas sur les cadres des baies dont certains présentent un état avancé de dégradation. 

De plus, lors d’un premier ravalement effectué en 1987, beaucoup de parties, qui a l’origine étaient en béton brut, ont été peintes en beige, masquant la polychromie et les textures des bétons imaginées par Auguste Perret et ses collaborateurs. Le décapage de ces peintures est nécessaire pour retrouver l’aspect original des sous-faces de balcon et des cadres de baies. Cette restauration sera complétée par une restitution dans leur état d’origine des deux cours intérieures, ouvertes au public en permanence, avec la remise en place de réverbères suivant le modèle originel dessiné par Perret. 

Afin d'assurer une restauration la plus discrète et harmonieuse possible, ce chantier fait appel au savoir-faire d'entreprises qualifiées dans la restauration des bétons ainsi qu'à un architecte en chef des Monuments historiques et au laboratoire de recherche des Monuments historiques.



La restitution des ilots V41 et V41 dans leur état d'origine

La restauration des différents ilots et façade les composants est un travail de longue haleine, soutenu par les propriétaires. Afin de valoriser au mieux ce patrimoine emblématique de la ville, de nombreuses animations ont d'ores et déjà lieu : résidences d'artistes et expositions dans les jardins, mais également visites guidées des bâtiments et de l'Appartement témoin de Perret par la Maisons du Patrimoine. 

De plus, les co-propriétaires sont sensibles à la transmission de cette architecte particulière en ouvrant régulièrement l'ensemble des immeubles à des groupes d'étudiants en architecture et à leurs professeurs. 



Une copropriété mobilisée dans la sauvegarde de son patrimoine

Les ilots V40 et V41 du Havre

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Positionnée devant le théâtre, intégrée au cœur du centre administratif de la ville emblématique de la Reconstruction, la fontaine porte en elle la volonté, le dynamisme et la résilience de la ville rebâtie au lendemain de la guerre.

La restauration de la fontaine de Calka est le projet du rejaillissement étincelant et rythmé de l’eau au cœur de la ville. Remettre en eau, remettre en mouvement la fontaine constitue un projet ambitieux qui porte en lui bien plus que l’unique et indispensable restauration de cette singulière œuvre d’art.

Conçue par le sculpteur Maurice Calka, figure marquante de la vie artistique française de l’après-guerre, la fontaine est une œuvre novatrice et ambitieuse qui témoigne de la volonté de son auteur à intégrer l’art dans l’espace public. Retrouver le spectacle captivant des jeux d’eau, l’animation quotidienne autour de la fontaine, c’est redonner vie au cœur de ville, à l’esplanade, aux bâtiments qui l’entourent.

Le projet 

La fontaine de Neufchâtel-en-Bray incarne un patrimoine emblématique de l'après-guerre. Elle est intégrée à un ensemble urbain représentatif de la Reconstruction à travers la planification d'un centre-ville, dessiné en 1952 par l'architecte Robert Auzelle. 

Positionnée devant le théâtre, la fontaine joue un rôle clé dans l'embellissement de l'esplanade. Conçue par le sculpteur Maurice Calka, figure marquante de la vie artistique française de l'après-guerre, la fontaine est un exemple de l'intégration de l'art dans l'urbanisme. Bien que le projet initial, incluant des éléments mobiles, sonores et lumineux, n'ait pas pu être entièrement réalisé en raison de contraintes financières, l'essence de la création a été préservée. Les tubes de cuivre, harmonieusement agencés autour d'un poteau de ciment moulé, créent des jeux d'eau captivant, symbolisant le dynamisme et la résilience de la ville. 

Une première remise en service de la fontaine en 2013, avec l'ajout d'une pompe et d'une minuterie pour une gestion optimale de l'eau, avait permis de redonner vie à cette œuvre d'art, tout en conservant son authenticité. Malheureusement, l'usure de la plomberie et les dimensions insuffisantes du bassin ne permettent plus son fonctionnement. 

Le lieu et son histoire 

Actuellement à l'arrêt, la remise en fonctionnement de la fontaine nécessite une série de travaux ciblés.

Premièrement, l'agrandissement du muret qui entour la fontaine est nécessaire pour renforcer la rétention d'eau et éviter les débordements. Ce rehaussement permettra de contenir plus efficacement les mouvements de l'eau tout en assurant la sécurité et l'intégrité de l'infrastructure.

Ensuite, la tuyauterie de la fontaine, datant de plusieurs décennies, nécessite une révision complète. Les travaux incluront la réparation et le remplacement des conduits défectueux, en utilisant des matériaux modernes et durables qui respecteront l'esthétique originale. Des matériaux d'étanchéité seront appliqués sur les zones sensibles pour prévenir les fuites.

Enfin, une phase de tests sera mise en place une fois les travaux achevés. Le dispositif hydraulique sera soumis à différentes pressions pour optimiser le flux d'eau, assurant ainsi un fonctionnement durable. 

Les travaux à réaliser

La Fontaine de Calka de Neufchâtel-en-Bray

Le centre reconstruit de Neufchâtel-en-Bray et la Fontaine de Calka

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Comment ça marche ?

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