Vieux phare de Penmarc'h

Depuis plusieurs années, le phare, également devenu musée, est soumis aux rudes conditions climatiques. L’édifice présente d’importants problèmes d’étanchéité, avec notamment l’apparition de fuites dans les salles d’expositions. Sans intervention rapide, aucune œuvre ne pourra plus être exposée dans ces salles.

Les travaux de rénovation se composent de 3 phases : étanchéité extérieure du phare, remise en état de son intérieur et restauration de sa lanterne.

Cette dernière phase permettra aux visiteurs d’accéder au sommet du phare, chose jusqu’alors impossible !

Le vieux phare se dresse sur le site de la cité portuaire de Penmarc’h, autrefois agglomération maritime florissante capable de rivaliser avec Nantes. Attirés par cette richesse, brigands et corsaires ont maintes fois pillé la cité, au cours des XVe et XVIe siècles. Ce serait pour tenter de prévenir ces attaques qu’une Tour à Feu fut érigée, assurant ainsi le rôle de sémaphore avant la construction du vieux phare.

De nos jours les deux édifices sont toujours de proches voisins. Construit par l’entrepreneur Rouvillois de Glomel, le vieux phare brille pour la toute première fois en 1835. Il veillera sur la pointe de Penmarc’h jusqu’en 1897, avant d’être éteint au profit de l’allumage du phare d’Eckmühl, plus haut que son prédécesseur. Près d’un siècle plus tard, des travaux de rénovation font du vieux phare un espace muséographique. Il est ensuite classé au titre des Monuments historiques en 2011.

La mobilisation de la commune de Penmarc’h pour la préservation de son patrimoine maritime permettra au vieux phare de conserver ses expositions d’art contemporain. A cela s’ajoutera une nouvelle scénographie de l’exposition permanente sur l’histoire des phares, présentée au rez-de-chaussée.